Évidemment ce genre de sujet est un peu une gageur. Complètement subjectif, cette liste est surtout fait pour vous rappeler certains titres et surtout pour vous inciter a essayer ceux qui ne vous connaissait pas ou alors tout juste de nom.
Pour des raisons évidentes, les jeux d’arcade n’ont pas été inclus dans la liste parce qu’on sera honnête pour dire qu’ils remporteront la mise. De fait nous allons également vous proposé notre liste les meilleurs jeux d’arcade et leurs conversions dans une autre listes. On se concentre donc ici sur les consoles et les ordinateurs des années 1980.
1980: Warlord (Atari 2600)
Warlord est une sorte de variante de casse brique comme BreakOut, mais qui se joue à 4. Le but est de détruire le stock de brique de vos adversaires réparties situées dans les angles de l’écran ou bien de détruite le drapeau situé a l’arrière des remparts. Les quatre raquettes protègent les stocks de briques et renvoient une balle sur les quatre adversaires. Évidemment, les graphismes ont bien vieilli (certains pourraient même dire que c’est moche), mais étonnamment le côté fun est lui toujours présent même après toutes ces années. Warlord reste une valeur sûre pour les soirées entre amis ou en convention, du fait son principe simple et complètement jubilatoire à plusieurs. Testé pendant des années durant les nuits de la convention RGC.
1983: Ultima III : Exodus (initialement sur Apple II)
La série Ultima a véritablement posé les bases du jeu de rôle informatique. On a ici deux interfaces une carte sur laquelle on déplace ses personnages, et les donjons qui offre une représentation en 3D isométriques. Comme tout bon rpg on enchaîne les combats qui s’affichent ici telles des lignes de chiffres… par contre il est aussi un des premiers à avoir un scénario et des objectifs dignes de ce nom. Ultima III Exodus a donné un genre particulier du jeu de rôle vu à la 3e personne, et en déplacement case par case. Si vraiment l’aspect graphique vous rebute, essayer certains titres qui exploiteront le côté exploration de Donjon comme Dungeon Master.
1984: H.E.RO. (initialement sur Atari 2600)
Il s’agit d’un jeu de plate-forme plutôt inventif ou vous devez sauver des mineurs dans des galeries souterraines. Certaines compétences sont en capacités limitées comme la batterie de votre hélice (pour atteindre des zones élèves) et des explosifs (pour détruire les éboulements). HERO est un des jeux tardifs de l’Atari 2600. Il est donc particulièrement bien réalisé, fluide et bien animé.
1986: The Legend of Zelda (Famicom / Nes)
The Legend of Zelda n’est pas le meilleur jeu du monde contrairement à ce qui dise certains, mais il propose un gameplay mélangeant aventure et exploration de manière particulièrement intéressante. En fait, le principe du jeu est vraiment de vous laisser comprendre ce qu’il faut faire. Donc un jeu basé sur l’apprentissage et le temps long. The Legend of Zelda à un peu vieilli, mais il peut encore être joué sur un petit écran.
1986: Castlevania / Akumajō Dracula (Famicom / Nes)
Castlevania est une autre proposition de jeu de plateforme caractérisé par gameplay exigeant, qui nécessite précision et stratégie et surtout une exploration méthodique. Le jeu vous demande une bonne planification des mouvements plutôt qu’une simple exécution rapide. Tout ceci combiné avec des niveaux méthodiquement conçus, avec une progression linéaire, mais variée. Chaque stage propose des défis uniques, souvent liés à des ennemis spécifiques ou à des pièges glissés dans le décor. L’univers « dark fantasy » apporte une vraie touche d’originalité avec une atmosphère résolument gothique, sombre et inquiétante, ce qui lui donne une ambiance toute particulière.
1987: Barbarian: The Ultimate Warrior (initialement sur Amstrad 464)
Barbarian: The Ultimate Warrior est un jeu de combat entre barbares à 1 contre 1. Quelques arènes, très peu de différences graphiques dans les personnages, mais pour l’époque une bonne animation et quelques mouvements assez bien vus entre roulades, coup de pied et quelques coups d’épée à la taille ou au niveau des jambes. Et alors me direz-vous ? Le coup d’épée a été d’incorporer un coup spécial, en l’occurrence une décapitation qui tue en une fois.
Ce choix permet tous les retournements possibles, et vous avez toujours la possibilité de gagnée alors que vous n’avez plus de vie. L’autre point qui a marqué les esprits à l’époque reste les photos de Maria Whittaker utilisées pour illustrer la boîte du jeu (et le poster qui était offert avec).
1987: Maniac Mansion (initialement sur Commodore 64)
Maniac Mansion est un des premiers jeux d’aventure point and click comme on le connaît maintenant. Deux écrans avec en dessous diverses commandes textuelles que vous combinez avec une fenêtre graphique où vous déplacez votre personnage. Surtout un univers complètement barré qui parodie les teenage movies horrifiques : une bande d’étudiants se retrouve pour sauver une des leurs dans le manoir d’un savant fou et de sa famille.
La particularité du titre vient de la sélection de trois personnages sur six (ou sept selon les versions), chacun a des habitudes et des inaptitudes particulières. La résolution des énigmes ne peut se faire qu’avec l’aide et l’interaction de vos divers personnages. Bien sûr, les énigmes sont assez barrées, mais rien d’insurmontables si on se creuse la tête (et si on a l’affiche livrée avec le jeu qui renferme quelques renseignements importants).
1988: Super Mario Bros. 3 (Famicom / Nes)
Super Mario Bros. 3 est d’abord un jeu de plateforme bien conçu. Ils encouragent l’exploration grâce à des passages alternatifs et des items cachés, qui prolongent la durée de vie. De la même manière, plusieurs mécaniques de gameplay, basé sur les costumes, viennent diversifier votre expérience de jeu (possibilité de voler grâce au costume de raton laveur, de nager avec le costume de grenouille, etc.). Super Mario Bros. 3 a redéfini le genre des jeux de plateformes et a influencé d’innombrables titres après lui. Il a également été un énorme succès commercial, devenant l’un des jeux les plus vendus de la NES.
1989: North and South (initialement sur Atari ST)
Une sorte de wargame simplifié qui combine des phases multijeux (plateforme, action, etc.) dans l’univers de la bande dessinée des tuniques bleues. Honnêtement la version un joueur est assez moyenne. Alors pourquoi est-il dans cette liste ? Tout simplement parce que ce titre a un vrai potentiel à deux joueurs. En effet dans les phases de wargame vous prenez les commandes des troupes sur le terrain à savoir l’artillerie, fantassin, et cavalerie. La difficulté est bien sûr de passer d’une unité à une autre et de les diriger. Autre point, les décors sont en partie destructibles, souvent vus comme anecdotiques, cet élément devient crucial quand il y a un pont… Crise de rire et éclat de voix assuré.
1989: Populous (initialement Atari ST)
Un des premiers « God Game ». Globalement vous devez aplanir le terrain pour permettre à vos fidèles de prospérer. Ils développent ainsi des habitations de plus en plus grandes, se multiplient et vous vénérer ce qui augment votre jauge de mana. L’aspect graphique des niveaux se décline en seulement une demi-douzaine de variante (prairie, volcan, désert, etc.), mais échelonnée dans 500 niveaux de plus en plus difficiles. Rassurez-vous selon vos résultats vous progressez plus vite par tranche de plusieurs niveaux et vous n’aurez donc pas à tous les faires. Un code vous permet de revenir aux niveaux que vous avez atteints. Bien sûr la difficulté vient de la confrontation à un adversaire (il peut être humain via un câble link). Plus vous accumulez la foi de vos fidèles, plus vous pouvez déchaîner vos pouvoirs sur les fidèles ennemies (tremblement de terre, raz de marée, éruption volcanique, création d’un champion allant détruire vos ennemis, etc.).
Populous est complément addictif, même dans sa version un joueur. Deux extensions rajoutent des aspects de mondes différents notamment Populous: The Promised Lands (« Les terres promises ») avec cinq mondes et leurs populations, notamment un qui fait affronter les Ataristes contre les Amigaistes…
