Après avoir testé la version PSP de Puzzle Quest : Challenge of the Warlords, nous nous attaquons à la version Nintendo DS du titre. Le principe de jeu reste le même : dans un savant mélange de puzzle-game et de jeu de rôle, vous êtes invité à prendre la tête d’un royaume et à combattre les forces du mal qui le menacent. Magie, orcs et dragons pullulent dans le monde de Puzzle Quest, ce qui n’est pas pour nous déplaire à la rédaction, grands adeptes d’heroic fantasy. Pour avoir plus d’informations sur le concept de jeu, nous vous invitons à lire notre test PSP du titre.
Un gameplay plus efficace mais une réalisation inférieure
Avec ce seul titre, tout est presque dit. La version DS de Puzzle Quest : Challenge of the Warlords se joue bien entendu au stylet et, si les combats ne sont pas chronométrés, cela apporte tout de même un plus appréciable au niveau de la souplesse du gameplay. L’écran supérieur, non tactile, sert à afficher toutes les informations relatives aux combats : votre avatar, vos réserves de mana, vos points de vie, votre or, expérience ainsi que votre équipement spécial. A noter qu’en appuyant sur L ou R, il est possible d’inverser l’affichage entre les deux écrans : vous pouvez alors cliquer sur les différents paramètres pour obtenir des informations plus complètes. Pratique et bien pensé.
S’il y a un vrai petit plus au niveau du gameplay, il y a aussi un gros moins au niveau de la réalisation technique. Les graphismes tout d’abord, qui sont moins jolis, moins détaillés et moins fins que sur PSP. On perd au passage également presque tous les effets spéciaux (pièces qui disparaissent, éclairs destructeurs, etc.). Ce Puzzle Quest, qui, dans le fond ne brille déjà pas par une fantaisie maladive, est encore plus sobre dans sa version DS. Même au niveau des sons, il nous semble que c’est un cran en dessous. La musique, entraînante, est toujours bien là, mais les bruitages se font étonnamment discrets, voir étouffés.
Rassurez-vous : si vous avez déjà lu le test de Puzzle Quest sur PSP, vous savez que l’intérêt principal du titre ne réside pas dans sa réalisation, mais dans son principe original et accrocheur.