Je ne vais pas vous le cacher, je vais avoir beaucoup de mal à être critique envers cette cartouche Xeno Crisis & Tanglewood. Pour moi, elle est la parfaite ouverture pour du homebrew sur Evercade. Elle propose deux très bons jeux de la Megadrive, dont l’un a été adapté/amélioré pour l’Evercade. C’est donc une expérience vraiment grisante que de découvrir ces deux jeux.
Yes there are differences but the Evercade version is essentially a slightly modified Mega Drive ROM. The Evercade uses BlastEm which is a great emulator, so you get a very accurate experience. The modern versions have more speech and sounds, as does the Dreamcast version.
— Bitmap Bureau Ltd. (@BitmapBureau) October 30, 2020
Xeno Crisis & Tanglewood propose donc deux jeux, et nous allons les traiter séparément tant qu’ils sont différents. Xeno Crisis est un jeu d’action sorti récemment sur Mega Drive, puis adapté sur quasi toutes les consoles actuelles ainsi que la Dreamcast. Le jeu propose un pixel art de qualité, un gameplay complètement inspiré de Smash TV Hit pour ceux qui sont assez vieux pour connaitre. Mais un Smash TV Hit avec une histoire, certes, elle tient sur un ticket de métro et s’inspire d’un Aliens, mais elle a le mérite de mettre un fils conducteur entre les niveaux.
On se balade donc dans des zones, écran fixe par écran fixe et dans chaque arène il faudra faire le nettoyage de Xenomorph par le vide. Pour cela bon nombre d’armes sont récupérables aléatoirement au sol. Proposant des fonctionnalités très différentes (rebond, tête chercheuse, fusil à pompe, etc.). Associé à ces armes vous aurez à votre disposition des grenades pour faire un peu plus le ménage.
Là où Xeno Crisis va se différencier de ses pairs, c’est la génération aléatoire des niveaux, des bonus et surtout ces boss qui peuvent être gigantesques. De plus, il propose la fameuse roulade rendant invincible (façon Soul). Bien qu’il soit court, la difficulté est assez extrême. Sur Evercade on pourra utiliser le SaveState pour s’aider à tenter de terminer le jeu avec un seul crédit, pour avoir la vraie fin.
Le jeu n’est pas exempt de défaut cependant, deux viennent entacher l’expérience quand on a joué à la version sur console actuelle. Le manque d’interface pour savoir ce qu’il en est de notre état de santé, ou de notre stock de munitions. Et la seconde, bien plus grave, comment jouer à un Twin Stick shooter sans avoir deux sticks… alors certes sur Evercade on utilise les 4 boutons à droite comme un second Stick, mais ça ne remplace pas la précision de la version Xbox malheureusement. C’est cependant acceptable on va dire. Il y a un effort comme aurait dit ma prof de français de 6e.
Pour Tanglewood, ma première expérience fut plus mitigée. C’est simple, je n’ai absolument rien compris. La cinématique est cryptique, le début du jeu bien trop ouvert et on ne nous expliquera rien. On est sur un jeu de plate-forme court, mais difficile aussi. En effet, quasi tout veut votre peau dans Tanglewood. Cette forêt c’est le mal incarné. Monstre à grosse dent, petit écureuil qui une fois au bord du gouffre montre les dents seront vos pires ennemis. Et vous, vous êtes ce qui ressemble à un renard sans aucune capacité de défense.
Mais attention pas n’importe quel renard, un renard magique. Qui peut changer la couleur de sa fourrure sous condition de rapporter une Fuzzl sous la lumière de son nid. Chaque couleur apporte une capacité, jaune : planer, vert : contrôle du temps, bleu : amadouer les créatures. Le but est bien entendu d’utiliser ses capacités pour résoudre les puzzles de plate-formes mises sur votre chemin. Tanglewood est loin de l’action d’un Sonic, ici c’est plus de la réflexion, et bien souvent de la réaction sous le coup de la pression (quand vous êtes poursuivi par un Djakk pas le temps de réfléchir).