Le chat le plus paresseux de la terre, j’ai nommé Garfield, est de retour sur la Nintendo DS ! Et, bonne surprise : si tous les jeux de la série édités sur la console portable de Nintendo jusqu’alors s’étaient révélés être particulièrement mauvais ou inintéressants, nous avons là, avec Le Cauchemar de Garfield, une petite perle. Chose qui n’est pas étonnante lorsque l’on sait que le développement de ce titre a été confié au studio Shin’en, déjà responsable de l’excellent shoot’em up Nanostray sur Nintendo DS.
Le Cauchemar de Garfield est un jeu de plates-formes tout ce qui a de plus classique, mais parfaitement réalisé de bout en bout. Les graphismes sont colorés, cartoon et, surtout, très fins, une chose rare sur la console de Nintendo. La bande son, plutôt discrète, parvient tout de même à nous plonger dans une ambiance bon enfant.
Après un repas un peu trop copieux pour notre matou (c’est-à-dire, gargantuesque), Garfield s’endort et se met à avoir des cauchemars. Des mauvais rêves dans des endroits lugubres, pleins d’araignées et de fantômes. Il faut s’en sortir !
On saute, on cours, on écrase ses ennemis de ses fesses bien dodues, on tire ou pousse des caisses… Le gameplay du titre est on ne peut plus traditionnel. Mais il est extrêmement précis, le game design très réussi et les 16 niveaux proposés (répartis en quatre mondes distincts) s’enchaînent naturellement. Les développeurs ont pensé à varier un peu tout cela en introduisant quelques niveaux bonus, ça et là, qui permettront à Garfield de sortir momentanément de ses rêves pour aller écraser des araignées ou des poubelles, avec quelques vies à la clé.
A la fin de chaque monde, un boss imposant qui tentera de vous faire mordre la poussière. Notez que, lorsque vous le battrez, vous débloquerez des minis jeux accessibles depuis le menu. C’est d’ailleurs le seul endroit où l’écran tactile de la Nintendo DS sera utilisé. Autrement, en cours de partie, ce dernier sert uniquement à afficher ses vies et autres bonus collectés (donuts et pizzas, forcément).
