Jeu

Ghosts ‘n Goblins Resurrection, le test sur Xbox Series X

Dans les années 80, bien avant les jeux hardcores que sont les CupHead, les Ninja Gaiden et les Dark Soul, naissait un jeu (qui deviendra une « licence ») aujourd’hui encore reconnu par les gamers comme étant le plus difficile de l’histoire du jeu vidéo. À tel point qu’il était prestigieux de se vanter de l’avoir terminé. Je veux bien entendu parler de Ghosts ‘n Goblins. Dans le titre, on y découvrait Arthur, chevalier fidèle à sa princesse, et son antagoniste tout aussi connu, le diable rouge Firebrand. Pour la petite histoire, ce dernier aura d’ailleurs le droit à son propre jeu.

Ghosts ‘n Goblins avait la particularité de ne pas pouvoir subir les critiques telle que « il est injouable parce qu’il est mal foutu ». Au contraire, le gameplay était parfait. Ce qui rendait ce jeu injouable : c’était la révolution des ennemis sans pattern. Comprenez par là que dans certains jeux, les ennemis suivent un cycle qu’il est possible d’apprendre par coeur, citons Megaman. Même s’il était possible de retenir leurs capacités, elles étaient lancées aléatoirement. Et à cela s’ajoutait le fait que les vagues d’ennemis ne s’arrêtaient jamais. Bref, un jeu qui rendait nerveux.

Quelques générations de consoles ont eu le droit à leur adaptation, mais cela faisait quelques années que Capcom n’avait répondu à l’appel à l’exception de quelques émulations des jeux d’origine.

Vous pensiez votre cauchemar terminé ? Il revient plus fort que jamais !

Graphisme : Un grand coup de jeune !

Évidemment, nous comparons ici un jeu de NES avec un jeu testé sur Xbox Series et sous REEngine. Mais les dessins à la main de Ghosts ‘n Goblins Resurrection sont de toute beauté. Le ton, le style visuel, la pâte colle parfaitement à l’univers burlesque. La fluidité étant indispensable à ce type de jeu, aucun ralentissement ne saurait être toléré. Et en effet, il n’y en a pas eu un seul pendant mes sessions de jeu.

Gameplay : Volontairement rigide.

En bon jeu de plateforme 2D qui se respecte, peu d’options de gameplay seront présentes dans Ghosts ‘n Goblins Resurrection. Sauter, lancer votre arme, utiliser de la magie, le tout en se faisant toucher 4 fois maximum, seront vos seules actions. Différentes armes seront trouvables, du javelot au couteau, en passant par les flammes magiques. Très vite vous comprendrez que certaines doivent être ramassées, et pas d’autres. Les déplacements, très rigides, et la course un peu niaise du personnage (on dirait qu’il patine) peuvent contrarier au départ. Mais une fois maitrisés, ils ne posent aucun souci. Après tout, ils sont l’essence de la licence.

Contenu : Beaucoup d’ajout à l’original

Parmi les ajouts notoires, les plus rapidement visibles, on peux citer :

  • L’arbre de magie/compétence, qui permet d’apprendre des sorts, de s’en équiper et de les améliorer.
  • Le métronome magique, qui permet pour les phases les plus ardues de ralentir un peu le jeu.
  • Le choix du niveau suivant, ainsi que le checkpoint de départ (pour les niveaux déjà parcourus).
  • Le mode deux joueurs local.
  • Les vies infinies
  • Les différents modes de difficulté
  • D’autres à découvrir, plus ou moins cachés

Mais alors, Ghosts ‘n Goblins Resurrection deviendra-t-il culte ?

C’est une bonne question. Le gameplay ne change pas, l’univers non plus. L’histoire demeure elle aussi similaire aux premiers opus. Et pourtant, l’expérience est réellement différente. S’il est toujours extrêmement difficile, l’absence de vie en fait un Try and Die plutôt efficace. Pour vous donner un exemple de situation : vous êtes face à une avalanche de pierre. Vous mourrez, et donc repartez au checkpoint. Dans un autre jeu, vous auriez pu mémoriser les points de chute des cailloux, mais pas ici. Votre deuxième essai ne sera pas similaire au premier. Vous pouvez donc rester bloqué très longtemps sur une phase. Et malheureusement, impossible de trouver le gameplay comme excuse. Non, il vous faudra être combatif, calme, patient et doué. Voilà, c’est ça, Ghosts ‘n Goblins demande à ce que vous soyez un joueur doué, et ce pendant au moins 10 heures (même si au bout de 20h, je n’ai pas encore vu le bout du mode le plus difficile).

Alors ? Pret à relevé le défi ?

Mis à disposition par l’éditeur : Oui
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Dova

Petit dernier de la famille Air-Gaming, et joueur depuis les heures passées sur la NES, Dova est un fan inconditionnel de Final Fantasy, et par la force des choses de SquareEnix. Geek depuis bien avant que ce soit cool, et énorme Gamer, c'est avec passion qu'il test toute sorte de jeu.

Disponibilité

Age conseillé

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Editeurs/Auteurs

Ghost'n Goblins premier du nom attire encore aujourd'hui de nombreux speed runner, mis au défi par la difficulté et le manque de pattern.

Avis sur
Ghosts 'n Goblins Resurrection

Parfait

En un mot : CULTE !