Sandwalkers prend place dans un monde mix entre le post-apocalyptique et l’heroic-fantasy, en proie à des cataclysmes climatiques. Seuls quelques îlots de civilisation survivent autour d’arbres magiques. Votre mission est de monter une expédition et de planter un nouvel arbre-cité pour votre peuple.
Sandwalkers est basé sur l’exploration au tour par tour, mais il reste cependant profondément un rogue like. Vous devez constituer votre équipe, traverser des environnements désertiques hostiles, affronter d’innombrables monstre et pillards. Tout cela pour acquérir des connaissances qui vous aideront à trouver et à ressusciter l’arbre-mère. Pour se faire, toutes les voies sont possibles, vous pouvez écraser tous les autres groupes croisés, comme, au contraire, établir des relations diplomatiques ou commerciales.
Tous vos choix influencent le monde dans lequel vous progressez. Si votre expédition échoue, vous transmettez ses connaissances à une nouvelle caravane, qui évoluera dans le monde façonné par vos actions précédentes. De la même manière, chaque personnage à un métier qui influence grandement ses aptitudes et du coup vos possibilités de gameplay.
Le climat ne vous aidera pas, et il faudra faire en sorte de survivre au mieux, aux pluies acides, aux tempêtes de sable et aux vagues de chaleur. Ces éléments climatiques influencent les mouvements des personnages et l’issue des affrontements.
Évidemment, la présentation de 30 minutes était vraiment trop courte pour juger de ce type de jeu. Cependant, j’ai déjà bien accroché à l’univers du jeu, entre heroic-fantasy et post-apocalyptique, avec une amorce qui m’a faite furieuse pensé au roman « la Horde du Contrevent » d’Alain Damasio.
Ensuite, les graphismes de Sandwalkers sont dans une 2D assez fine et animée. Pour l’aspect sonore, nous n’avons pas pu en juger du fait du brouhaha du salon. Pour finir le titre propose une très large liberté sur la carte. C’est amusant de retrouver ce damier comme dans les wargames, et de vivre le temps de déplacement, les bonnes rencontres, les combats au tour par tour, etc.