Cloud Gardens est un jeu atypique, où vous êtes censé faire pousser des plantes dans de petites zones abandonnées quasi post-apocalyptiques. Si on veut le définir, on pourrait presque inventer le terme de puzzle zen. Le jeu vous propose ainsi toute une série de dioramas où il faudra faire pousser des plantes. Les zones sont assez variées selon votre progression. Au fur et à mesure vous débloquez ainsi des toits d’immeubles, des voies de chemin de fer, des décharges, des autoroutes, etc.
Un thème particulièrement original
Première surprise dans Cloud Gardens, pour faire pousser les plantes, on vous demande de les entourer d’objets… Si on accepte cette très grosse incongruité, la logique est assez simple. On plante des graines de plante dans une mini zone, puis on positionne des objets autour qui ont une zone d’influence en fonction de leur taille. Le but est donc de placer les objets aux mieux pour faire pousser un maximum de graines dans leurs zones d’influence. Les plantes grandissent, et vous permettent de remplir une jauge qui, une fois le niveau atteint, vous permettra de planter de nouveaux végétaux. Ceux-ci sont également à débloquer tel des mousses, cactus, graminées, plantes grimpantes, etc. Tout cela pour atteindre le niveau de développement végétal associé à chaque niveau…
Heureusement, un peu plus tard on peut avoir accès à de l’eau ce qui vous permet de faire pousser vos plantes sans que le niveau ne devienne une vraie décharge.
Pour le coup, le système est plutôt cohérent. L’atmosphère assez contemplative et reposante fonctionne à merveille. Tout cela est d’ailleurs plutôt bien porté par une ambiance sonneur très douce et minimaliste.
Les graphiques donnent une atmosphère assez rétro plutôt agréable, à condition d’apprécier le parti pris d’un effet pixels sur grand écran. Mais le rendu est nettement moins net avec une utilisation nomade.
Une réalisation sur Switch discutable
Comme on l’a dit le rendu de Cloud Gardens est assez différent entre la version docké et portable. Cette dernière perd beaucoup en netteté. Pour ne rien arranger, le moteur semble lui-même assez peu précis, et gère assez mal le positionnement 3D. On a constaté de nombreux ratés. Les graines ne se plantent pas toujours dans la zone sélectionnée. Même chose pour les objets dont on a bien du mal, parfois, à déterminer où ils vont réellement être positionnés. Or si un objet touche une plante, celle-ci est automatiquement détruite et revient à l’état de graine.
De plus, les sticks hasardeux de la Nintendo Switch ne vous facilitent pas la vie. Si la console elle-même n’aide pas dans le jeu lui-même, la partie bac à sable du titre est elle littéralement sabordée. Il est difficile et assez fastidieux de créer un diorama, soi même. Tout du moins organisé comme on en a envie.
Ce mode se complète au fur et à mesure, chaque nouvel objet rencontré dans les niveaux devient accessible dans ce mode. Leur nombre est particulièrement conséquent ce qui ouvre le champ à votre créativité, mais rend la sélection assez fastidieuse sur la console Switch.