This War in my Mind
Ma dernière visite dans la ville de Porogen date un peu. Faut dire que le climat de guerre, c’est pas ma tasse de thé. On ne le choisit jamais… certes, mais bon le jeu vidéo et la guerre, ça donne d’habitude Medal of Honor ou Call of Duty. Donc clairement pas mon rayon. Pour This War of Mine, c’était totalement différent, déjà ce n’est pas un jeu d’action mais de survie. Ensuite il vous met dans la peau non pas de soldats, mais de monsieur et madame tout le monde. Et croyez moi, vous n’êtes pas taillé pour ce qui va vous tomber dessus.
Dans This War of Mine Stories : Father’s Promise, on change un peu la donne. En effet, ici point de groupe de survivant. Mais un père et sa fille gravement malade ont réussi à survivre au bombardement de leur maison. Sans vous spoiler, considérez que vous serez seul…
Et la solitude, ça pèse… sur le morale, sur les tâches à entreprendre, sur vos décisions. On ne partira pas une nuit bille en tête pour aller lutter à mains nues du soldat. On ne s’amusera pas à créer des fortifications, ou encore une distillerie de fortune. Les heures d’une journée sont comptées et vos obligations aussi : chauffer la maison, faire à manger, préparer du matériel pour partir en expédition nocturne. Et surtout trouver des médicaments.
L’autre partie de cet épisode DLC, c’est la partie enquête, elle n’est pas poussée comme on aurait pu l’espérer. On ne fait que suivre les traces de son frère disparu. Dommage…
Résultat, on a l’impression de jouer à un This War of Mine du pauvre, un truc amputé de sa sève, avec un Gameplay réduit à cette vie nocturne. C’est volontaire, et seul un esprit sans coeur aurait voulu prendre son temps pour mener cette enquête ou justement le temps « joue » contre vous.