State of Mind sur Switch, une aventure bien écrite dans un monde futuriste et dystopique, très séduisante graphiquement !
State of Mind sur Switch vous propulse à Berlin en 2048, dans un monde assez dark. Vous incarnez Richard Nolan, un journaliste qui vient de réchapper de justesse à un accident de voiture et qui réalise en rentrant chez lui que sa femme et son enfant ont disparu. Sont-ils partis sur Mars ? Ont-ils disparu pendant l’accident de voiture ? Votre femme est-elle partie avec un autre homme ? Tout est confus dans votre tête, et cette situation est le point de départ d’une belle histoire futuriste dans laquelle vous allez évoluer à cheval entre deux mondes… Sans en dire plus, en bon fan de science-fiction j’ai été séduit par l’histoire de State of Mind qui remplirait allégrement quelques centaines de pages d’un polar dystopique.
Graphiquement, State of Mind offre une expérience à part et assez mémorable. Les personnages sont… comment dire… volontairement « polygonaux », ce qui offre vraiment un style particulier à ce jeu. L’univers dans lequel vous évoluez est joli, plein de détails et offre une belle expérience en termes de contrastes et de luminosité. Vous pouvez admirer la ville par une baie vitrée par temps de pluie, être ensuite ébloui par les reflets sur la façade d’un immeuble ou encore évoluer en boîte de nuit sous un jeu de lasers. On en prend plein les yeux, et chaque nouveau lieu visité apporte son lot de surprises !
Concernant le gameplay, il est malheureusement très linéaire et… calme. Les personnages évoluent tranquillement, sans pression malgré une situation globalement angoissante sur le papier ! Les dialogues sont parfois un peu longs et en général j’ai ressenti une certaine impression de lenteur en jouant à State of Mind. On est parfois à la limite de la visual novel, avec le sentiment que les rares choix que nous pouvons effectuer dans les dialogues n’ont en réalité aucun impact sur l’histoire. Petit souci également, j’ai parfois eu du mal à comprendre ce qu’on attendait de moi ! Mais peut être que j’ai loupé une ou deux lignes de dialogue… Heureusement les quelques mini-jeux disséminés de ci de là agrémentent et pimentent l’expérience, qui autrement se limiterait à foncer vers l’icône triangulaire la plus proche pour essayer de faire avancer le schmilblick 😊