Warhammer 40 000 : Glory in Death est le second clone d’Advance Wars à être lancé sur N-Gage. Le premier, High Seize, s’en était tiré avec plus que les honneurs, en proposant une aventure et des combats passionnants. Qu’en est-il de l’adaptation du célèbre jeu de rôle de plateau, sur le petit écran de la console de Nokia ?
On peut déjà le dire : c’est une franche réussite. Nous avions pu le voir lors de notre entretien avec Jason Blundell, producer, à l’occasion de la Games Convention en Allemagne. Et déjà, ce jeu de rôle tactique au tour par tour nous avait laissé une impression très positive. Depuis, les graphismes ont changé : si les sprites semblent plus petits, ils sont également plus fins. Tout le reste a été conservé. L’un des derniers jeux N-Gage vous permettra donc d’entrer dans la peau de l’un des quatre clans qui s’étripent joyeusement dans Warhammer 40 000 : les Spaces Marines, les Orks, les Chaos Space Marines et, enfin, les mystérieux Eldar.
Bien entendu, chaque camp possède ses propres caractéristiques, ses propres armes et, donc, ses propres techniques de combat. L’univers de Glory in Death est riche, très riche. Les quatre campagnes proposées se basent sur le même scénario (et donc se croisent). Au final, ce sont plus de 60 cartes qui sont proposées, dans cinq environnements distincts : glace, industriel, désert, volcans et jungle.
Les combats se déroulent en trois temps. Les deux premières phases sont classiques : mouvement, suivi d’un tir à distance. Puis, pour les unités qui en sont capables, l’assaut au corps à corps. Ainsi, selon les circonstances, il sera possible d’attaquer deux fois avec la même unité lors du même tour. Ce qui permet de développer des stratégies originales…
La stratégie justement, parlons-en. Warhammer 40 0000 : Glory in Death bénéficie d’une intelligence artificielle très poussée. L’adversaire s’adapte automatiquement à vos choix. En infériorité numérique, il préfèrera se retirer. Si vous l’attaquez de plusieurs cotés, il concentrera ses forces en un seul point, afin de tenir sa position. Si au contraire, vous choisissez de lui opposer une seule vague, il enverra des unités de barrage qu’il renouvellera avec des recrues fraîches gardées en réserve un peu à l’écart… Au final, vous devrez remplir pas moins de 19 « types » de missions : nettoyer, tenir une position, frapper et fuir, réaliser une embuscade, prendre d’assaut des bunkers, saboter… Très intéressant ! En sachant que la plupart des missions sont à terminer en un nombre de tour limité, il faut souvent les recommencer afin d’adopter la tactique la plus juste et surtout utiliser les unités adéquates (fantassins de base, scouts d’exploration, engins lourds de soutien…). C’est assez frustrant au début mais, finalement, cela oblige le joueur à se creuser les méninges et à jouer intelligemment, ce qui n’est pas plus mal, d’autant plus que la difficulté est progressive et équilibrée.
Coté réalisation, c’est d’un bon niveau. Les graphismes sont soignés et détaillés (bien que l’on ait un peu de mal à distinguer certaines unités), les animations des combats très jolies (mais que l’on coupe rapidement du fait de leur répétitivité et des temps de chargement qu’elles engendrent). Cela manque, par contre, d’un peu de voix digitalisées. A part le « Waaagh ! » des Orks qui lancent une vague d’assaut, il n’y a pas grand chose à se mettre dans les oreilles… Les musiques, très militaires, collent parfaitement à l’ambiance. Au niveau des contrôles, les habitués du genre maîtriseront les principales fonctions en quelque minute seulement.