Dans Earth Atlantis, le grand changement climatique s’est abattu sur la Terre à la fin du 21e siècle. Jusque là, on n’est pas trop dans la Science-Fiction. Quatre-vingt-seize pour cent de la surface terrestre est engloutie sous l’eau. La civilisation humaine s’est écroulée. Mais les machines ont survécu et ont adopté des formes d’animaux marins (OK, il y a un fond de Planète Hurlante). L’océan fourmille de monstres hybrides mi-créatures mi-machines. Vous êtes un chasseur et voici le début de votre aventure… enfin aventure est un bien grand mot, j’aurai dit le début de votre peine.
Car Earth Atlantis est un jeu de tir horizontal vous proposant de faire la chasse aux monstres marins. C’est donc naturellement que vous serez à bord d’un sous-marin avec ses petites torpilles. Vous devrez sous couvert de pseudo mission chasser des monstres marins qui n’ont de terrifiant que leur design. Bonus explorez un tout petit monde sous-marin post-apocalyptique. Accessoirement, débloquez des vaisseaux équipés d’armes et de capacités spéciales différentes lorsque vous les avez abattus dans le mode « histoire »!
L’originalité du tir n’est pas son gameplay qui est absolument classique et mal pensé. Votre vaisseau est mou, vous ne pouvez avoir qu’un seul « Item » en même temps (pas de combinaison à la Gunstar Heroes par exemple). Et surtout, la personne qui a codé le demi-tour sur le sous-marin mérite des coups de fouet. Ça se traine!!! Alors qu’en face, c’est gros boss, missiles à tête chercheuse, etc. Dans le genre combat déséquilibré, on se pose bien là. Je ne vous parle même pas hitbox qui font que le moindre touche-touche vous fait mourir. L’aspect Metroidvania est associé aux boss qu’il vous faudra démonter pour accéder à une partie supplémentaire de la carte. Le jeu proposera un challenge de 25 boss, mais ils ont un design insipide. C’est-à-dire que de mélanger de la poiscaille à des machines ça a ses limites pour être originale.
L’originalité pourrait être se patte graphique, enfin si ce n’était pas juste deux filtres superposés. Le premier Sepia, le second aspect crayonné. Voilà bonne journée. C’est certes un clin d’oeil aux cartes croquis du XIVe siècle, mais ça ne fait pas un jeu. Et c’est en plus pas très lisible, le contexte faisant vous tentez de conceptualiser la différence entre une torpille, d’une algue, d’un ennemi, ou d’un rocher. Un Luftrauser rend beaucoup mieux forcément puisqu’il est aérien avec une carte vide de cochonneries. Ça le rend aussi beaucoup plus sympa à jouer.
