Ernest et Célestine nous proposent une nouvelle aventure. Cette fois-ci ce n’est pas au travers d’un livre, ni même d’une série sur Netflix ou encore au cinéma. Mais dans un jeu de plateau pour les plus jeunes (dès 4 ans). A vous le plaisir des retrouvailles de nos deux héros sur la table de votre salon en compagnie de vos bambins. D’autant plus que Space Cow, nous propose un titre jouable rapidement (en moins de 15 minutes) et jusqu’à 6 joueurs. Je vous raconte un peu ma première partie avec mon enfant de quatre ans, vous allez voir, ça fonctionne plutôt bien.
Ernest et Célestine Pictionnary
Le titre vous annonce la couleur, on est sur un jeu de dessin. C’est quelque chose de très universel, et ça marche dans toutes les langues, donc pas besoin de savoir-faire de belle phrase ici. L’objectif du jeu est qu’Ernest et Célestine se retrouvent au centre du plateau. Pour cela, ils vont devoir chacun avancer sur 4 cases. Pour faire un pas « en avant », ils devront deviner ou faire deviner un dessin à son partenaire de gauche. Nous n’étions que deux joueurs, de fait le duo était tout trouvé.
Mais comment faire deviner un dessin? Dans Ernest et Célestine, il faut jouer non pas avec un crayon, mais avec son doigt. Ce doigt va devoir faire un tracé plus ou moins complexe sur le dos du partenaire. Huit dessins sont disponibles et restent très enfantins (enfin deux sont « plus complexes ») : Hache, Dents, Coeur, Maison, Autobus, Pinceau, Bonbon, et Note de musique sont à deviner. On reste en terrain connu. Car les dessins sont représentés en permanence par des jetons sur le plateau pour rappeler à nos chérubins ce qu’ils doivent tenter de deviner. Sans oublier que les dessins sont quand même assez différents. Résultat, c’est enfantin pour l’adulte. Mais… pour l’enfant qui lui peut se dissiper très vite, confondre la note de musique et l’autobus est possible.
Les enfants ont une attente différente sur la façon de dessiner certains objets, et c’est amusant de le constater sur son dos quand ils tentent de dessiner le pinceau. A titre personnelle, mon fils fait un trait avec des poils qui partent dans tous les sens. Alors, on en profite pour se découvrir, comprendre la logique de notre enfant, et c’est amusant. Désormais, je sais que je ne dois pas insister sur les ronds de la note de musique, car mon fils pense directement à l’autobus.
Bien évidemment si vous réussissez, je vous le disais, vous gagnez, et faites avancer Ernest ou Célestine. Sinon c’est un jeton police qui sera ajouté au plateau de jeu. Cinq jetons et vous avez perdu. Bien que cela paraisse anodin pour nous adulte, le concept de la police qui veut empêcher Ernest et Célestine de se retrouver est très angoissant pour le bambin, au point qu’il peut vouloir arrêter de jouer. Ce n’est pas grave, le jeu se ressort facilement, et il est tellement mignon graphiquement que tout le monde voudra y retourner.
D’autres articles qui pourraient vous plaire :
- Vincent Gabrielle (Auteur)
