Il fut un temps ou j’ai découvert un ovni du jeu vidéo à savoir Phoenix Wright, un avocat issu de l’univers de Capcom dans un jeu purement narratif. Il y a peu, j’ai découvert qu’une « collection » des Ace Attorney était à venir présentant alors les aventures de Benjamin Hunter, le meilleur procureur de cette série. C’était l’occasion pour moi de découvrir ce spin off dans une version complète et modernisée. Mais attention, la vérité a souvent un prix et nous verrons ensemble si il est justifié.
Faites entrer l’accusé
A l’inverse de Phoenix Wright, ces spins off quittent le tribunal pour assister directement aux scènes de crime, un peu à la manière de l’émission télé « faites entrer l’accusé ». Ainsi, le procureur Hunter devra découvrir la scène du crime afin de chercher des indices, des éléments de preuve ou encore discuter avec les différents protagonistes des lieux. Ainsi, le jeu est assez découpé afin que nous cernions à quel moment nous devons enquêter précisément. Il est évident que je ne vais pas aborder les différentes histoires du soft sachant que tout l’intérêt du genre résulte sur l’histoire en elle même.
Toutefois, il est intéressant de préciser deux points. D’une part, l’intégralité du jeu est en français. D’autre part, pour les néophytes, vous pouvez utiliser la fonction « Histoire » pour éviter d’avoir à résoudre de vous-même les énigmes. Ainsi, le jeu peut s’avérer plus « accessible » à une certaine frange de joueurs sachant que ces derniers pourront refaire les épisodes à posteriori et ce, afin d’en comprendre la mécanique.
Un cluedo moderne
Ace Attorney Investigations Collection reprends en soit la logique qu’on pourrait retrouver en faculté de droit. Le joueur synthétise les faits et doit formaliser une hypothèse. Ainsi, lors de votre partie, vous aurez une jauge de « crédibilité ». Cette dernière viendra à diminuer dans l’éventualité ou vos hypothèses s’avèrent mauvaises. A défaut, cela entrainera de facto un « game over » avec retour au dernier point de sauvegarde ou en début de chapitre.
Vous devrez alors utiliser à bon escient votre cerveau afin d’utiliser votre « logique ». Par exemple, un crime ne peut être lié à l’argent si la victime dispose encore de sa carte bancaire et d’espèces sur lui. Ce sont ces éléments qui viendront à vous forger une hypothèse sur l’auteur des faits et sur le mode opératoire utilisé. Bien évidemment, les personnages tiers sont bourrés de contradictions, parfois pertinentes et il vous faudra présenter le bon élément de preuve au bon moment de votre argumentaire.
Par ces motifs
Vous l’aurez compris, Ace Attorney Investigations est avant tout un jeu narratif, se rapprochant parfois d’un Professeur Layton dans son aspect réflexion. L’art de ce genre de soft résulte dans la quête de la vérité et ce, échelonné sur plusieurs chapitres et sur deux volet. Si parfois, votre aventure se déroule parfaitement, il y aura parfois des sessions ou trouver la vérité sera plus obscur ce qui augmentera la durée de vie.
Point important à titre de comparaison avec les versions DS, le soft a bénéficié d’une refonte graphique totale rendant le jeu plus rythmé et plus accessible. Certes, le joueur aura la capacité d’utiliser les graphismes « rétro » d’origine mais j’ai trouvé que le soft dans son ensemble était bien plus lisible sur console que sur un petit écran, notamment au niveau des graphismes. En soit, cette collection se veut une nette amélioration du genre tant en terme de gameplay que de graphismes.
- The Great Ace Attorney Chronicles, le test sur PlayStation 4
- Ghost Trick, le test sur DS
- Ace Combat: Assault Horizon Legacy, le test sur 3DS
- Syberia, le test sur DS
- Ace Combat 2, le test sur PS1