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Ghost Trick, le test sur DS

Je ne connaissais pas Ghost Trick, c’est un peu par hasard sur Twitter que j’ai appris son existence. Le Papa de Phoenix Wright Shu Takumi nous propose une vision remixée du Point&Click. Ici pas de déambulation aléatoire dans le tableau, mais la capacité limitée de vous mouvoir en fonction des objets. En effet, vous êtes une âme récemment passée dans l’autre monde. Vous n’avez souvenir de rien, mais vous pouvez interagir avec les objets environnants et revivre les quatre dernières minutes d’un mort.

De là tout s’enchaine, vous sauvez une pauvre fille en guise de tutoriel, vous continuez en passant au travers des lignes téléphoniques pour découvrir qui est votre assassin. Votre but : en une nuit, changer le cours des choses avant de partir définitivement.

Les scènes de jeu sont donc le terrain de vos « bétises ». À vous la possibilité d’ouvrir un parapluie, de faire tomber un donut, chaque élément aura un effet papillon sur la scène, en bien, ou en mal. Et après de nombreux essais, vous trouverez la méthode permettant de sauver ces « à priori » innocents. C’est très difficile, d’autant que vous ne pouvez vraiment pas vous mouvoir librement, l’âme étant incapable de se déplacer de plus 1 mètre. Il faut donc toujours trouver le juste réceptacle pour continuer votre périple. Quitte à attendre que les protagonistes changent un peu la configuration de la pièce. (ou de les forcer à le faire)

« Petite cerise, le titre ne se prend pas au sérieux et possède beaucoup d’humour. C’est décalé bien que le thème principal soit mortel… »

Manoloben

Vous évoluez ainsi de crime en crime, c’est un peu répétitif (pour un quarantenaire comme moi, le jeu est trop long), mais toujours très bien fait. Un peu de renouveau dans le gameplay apparaitra plus tard, mais rien de bien transcendant. Là où l’on saluera Ghost Trick, c’est sur son écriture et la tournure que prendra l’aventure. U-Turn, rebondissement, un vrai programme!

La réalisation est magnifique pour de la Nintendo DS, on se croirait dans un dessin animé et la musique se marie à tout le reste.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Manoloben

Manoloben

Enfant des années 80, joueur jusqu'au bout des doigts. Si vous retrouvez du Julien Clerc dans ce texte? Bravo! Amateur de RPG (tout type) et clairement fan de Sega. Manoloben reste un touche à tout. GP32, NeoGeo Pocket, N-Gage et aujourdhui Evercade sont passées dans ses mains.

Disponibilité

Age conseillé

Nombre de joueurs

Thèmes

Testé Sur

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Ghost Trick

Génial

Un très bon titre qui renouvelle les ficelles du Point&Click avec intelligence. #GhostTrick