Paper Beast, le test HTC Vive
Paper Beast, c’est d’abord le nouveau jeu d’Eric Chahid, et pour quelqu’un de ma génération ça veut dire quelque chose. C’est aussi (et surtout) un jeu en réalité virtuelle d’abord avec une petite exclu temporaire sur PlayStation VR. Il est maintenant disponible un peu partout, sur Steam VR, Oculus Rift, HTC Vive, et même dans une version PC « normal » dite Folded édition.
Voici donc notre immersion dans le monde de Paper Beat via le HTC Vive
Paper Beast, le test HTC Vive
Paper Beast favorise l'immersion et le plaisir de découvrir un monde cohérent avec des graphismes d’une très grande poésie, plutôt que le challenge et le gameplay.
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Très clairement, Paper Beast étonne d’abord par son monde onirique (ou numérique on ne sait pas). Celui-ci propose un écosystème cohérent peuplé d’animaux en papier (d’où le nom). Ces origamis géants ont leurs comportements : on retrouvera donc des « herbivores » mangeur de papier, des carnivores en chasse, des mangeurs de sable, de grands prédateurs aux aguets, etc.
Le jeu se décompose en six chapitres (le 7e fait office de conclusion) qui sont autant de petit univers. Pour progresser, vous devez résoudre quelques puzzles. Ceux-ci vous demandent d’observer la faune et la flore pour bien souvent intervenir en utilisant les caractéristiques des animaux présents pour leur faire réaliser une action précise. Très simples au début, elles se révèlent un peu plus complexes au fil du jeu.
Paper Beast est véritablement magnifique, notamment par un son design. Les animaux en papier sont très beaux, et leur comportement donne le change. C’est comme si on les observait dans leur milieu naturel. Le son est minimaliste et accompagne très bien l’immersion avec juste le bruit des environnements (vent, eau, bruits des « animaux », etc.). Tout cela vu sous un aspect à 360° via le casque VR qui donne tout son charme au titre.
Très clairement tourné, sur « l’expérience », il faut avouer que, même si l’on n’est pas du tout adepte de ce vocabulaire à la rédaction, tout fonctionne à merveille.
Le seul véritable reproche qu’on peut lui faire est du côté des énigmes. Celles-ci restent assez simples, mis à part peut-être le dernier monde. L’expérience s’arrête elle aussi assez tôt, surtout pour le prix de base, compter seulement cinq heures de jeu. Il manque clairement quelques niveaux supplémentaires et surtout un peu plus corsés pour le rendre parfait.
Paper Beast propose également une possibilité de mode bac à sable dite Sandbox. Idéal après avoir terminé le jeu et débloqué tous les animaux, végétaux ou intempéries. Vous pouvez ainsi créer votre propre petit univers avec les interactions ou variations que vous avez décidé.
C’est clairement le mode qui vous y fera retourner de temps en temps.
l’immersion et le plaisir de découvrir un monde cohérent dans des graphismes d’une très grande poésie priment sur le challenge du gameplay. Paper Beast, s’adresse surtout à un public familial, ou de personne n’ayant pas vraiment l’habitude des jeux vidéo. En l’état il lui manque quelques niveaux supplémentaires à la difficulté un peu plus corsée ‘ou tout du moins du même niveau que celui du dernier chapitre. Et pourtant même en lui faisant ces reproches, on n’est pas mécontentant du voyage, un peu comme un rêve éveillé plein d’enchantement et de dépaysement.
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