Histoire:
Dans un univers fantastique fait de magie et d’épées, le héros légendaire Sion est de retour pour sauver le monde des invasions de démons. C’est du moins ce qui était prévu avant qu’il ne décède, pris dans un piège de fortune creusé par Toka, un villageois véreux et pervers. Ce dernier dissimule lâchement l’accident mais le lendemain matin, il se réveille dans le corps en décomposition du défunt héros…
Maintenant que le destin du monde est entre ses mains, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?!
En soi, l’histoire commençait plutôt bien sur le papier. Le personnage principal qui tue le Héros par mégarde et qui se retrouve à prendre sa place. C’est une accroche assez simple, assez facile pour ouvrir le manga à des aventures. Alors, je ne vais pas beaucoup parler de l’histoire des volumes précédents vu que je ne les ai pas lus mais bel et bien de ce volume 6.
Mana Books?
J’avais expliqué lors d’un article précédent sur le manga « Dark Souls Redemption » la genèse de Mana Books, mais pour les moins assidus d’entre nous, une petite réexplicition ne fait pas de mal.
Mana Books est une maison d’édition française créée en 2017. Elle s’est spécialisée dans la publication d’ouvrages liés à des licences du Culture Pop: Jeux Vidéos, Mangas et Séries TV.
Elle s’est lancée dans la publication du premier manga de type Isekai de Subaruichi « The Legendary Hero is Dead« …
Résumé du volume précédent
Pour sauver Yuna du sort de diabolisation qui l’affecte, la troupe du Héros s’infiltre dans les ruines d’Erbania, infestée par une armée de démons. Alors qu’ils sont sur le point d’éliminer le démon supérieur responsable de cette malédiction, un autre nécromancien se dresse en travers de leur route. Ce n’est autre que Friedrich, le grand frère d’Anri.
Où en est-on dans l’histoire?
Le combat fait donc rage entre Toka et Diego le démon responsable de toute cette diabolisation. Malheureusement, les pouvoir de Toka ne sont pas suffisants pour parvenir à bout de l’hypertransformation de Diego qui devient quasiment invulnérable. Les ressources de Toka s’amenuisent mais grâce à l’intervention d’alliers inattendus, Toka va trouver une faille dans la défense de Diego.
Mon avis
Quand on nous l’a proposé, j’ai répondu en déconnant que je voulais bien m’en occuper! Pour le « scénario! » J’aurais du m’abstenir..
Pour avoir lu quelques mangas au cours de mes années de vie, je me trouve super bon public! Très objectivement, je lis (et apprécie) des mangas qui ne sont pas toujours exceptionnels. Je n’attends pas toujours de l’exceptionnel quand j’en lis. Juste parfois, j’ai besoin de lire un truc simple, sympa. Je lis toutes sortes de Shonen, de Shojo et autres sans forcément chercher à avoir un avis sur le manga que je lis. Là, je me suis un peu obligé à le terminer pour écrire cet article.
Parce que oui, j’ai lu toute sorte de mangas dont certains, de type « Harem« , des mangas où le protagoniste masculin, le plus souvent, se retrouve dans des situations les plus folles avec des jeunes filles qui finissent le plus souvent nues: Love Hina, Negima, UQ Holders de Ken AKAMATSU en sont de parfaits exemples. Je les ai lus intégralement! Je reviendrai sur l’aspect « Harem » et nudité un peu après.
Pourquoi un manga « harem »?
En général, c’est pour mettre en situations plutôt coquines des événements de la vie quotidienne. Tel personnage entre dans la douche alors qu’une fille y est déjà.. C’est un vieux ressort scénaristique qui finit rarement bien, mais dans le cadre d’une promiscuité annoncée, ça s’entend.
Ici, les filles finissent nues sans réelle logique. Des monstres les attaques avec des jets d’acide qui dissolvent absolument tout. Armes et armures y passent. Mais pas leurs sous vêtements ni leur peau!
N’étant pas moi-même dessinateur, j’ai toujours du mal à critiquer les dessins de vrais artistes, mais là, je trouve que c’est du dessin facile et « déjà-vu » notamment en ce qui concerne les personnages.
Les personnages.. Parlons-en!
- Le personnage principal:
Toka s’inincarne dans le corps de Sion (le fameux héros mort par accident) par une magie de nécromancie. Parfois, pendant l’action, il est dessiné en tant que Sion, d’ailleurs, c’est la plupart du temps. Puis ensuite après, il est dessiné en tant que Toka. Normalement, on comprend cette rupture pour montrer les différentes personnalités qui interagissent au sein du corps incarné. Sauf que là, c’est pas le cas.
- Les personnages secondaires:
J’aime beaucoup les personnages atypiques pour peu qu’ils ou elles soient charismatiques. Là, c’est ce qui pêche.. Le charisme des personnages! Pourquoi Friedrich et sa sœur Anri, qui sont des nécromanciens assez puissants se retrouvent affublés d’un nez qui coule?
Quel est l’intérêt de ce contre-pied peu opportun? Peut-être cet élément a-t-il déjà été (ou le sera plus tard) développé. Je croise les doigts pour que cela soit expliqué!
En conclusion
Je n’ai pas beaucoup apprécié ce manga, peut-être suis-je un peu dur en donnant mon avis parce que je ne suis définitivement plus le public idéal pour ce genre de mangas, dit « Isekai«
- Les mangas Isekai ( litt. « Autre monde »): Sous-genre de mangas où le protagoniste principal se retrouve transporté/téléporté, piégé, ou réincarné/ressuscité dans un univers parallèle.
En ce qui me concerne, je trouve que depuis quelques années, il y en a beaucoup trop qui pullulent. alors, si certains s’en sortent par une intrigue accrocheuse, un graphisme particulier, ici, je ne retrouve malheureusement pas ça. Je ne lirai pas la suite!