J’aime les puzzles, les casse-tête, les énigmes et tout ce qui fait tourner les méninges. C’est ma façon à moi de me relaxer et de retarder la démence. Outre les jeux papier (genre Sudoku), j’apprécie grandement les petits jeux de réflexion et les puzzle game, que ce soit sur mobile ou console. Alors, quand j’ai vu le trailer de O.W.L. Projekt 2, j’ai eu des étoiles dans les yeux !
Un puzzle isométrique en 3D
Puisqu’une image vaut mille mots, je vous invite à regarder les photos associées à ce test (parce que définir «isométrique», merci mais non merci) ! Pour faire simple, dans O.W.L. Projekt 2, nous incarnons un petit personnage mystérieux qui doit se rendre d’un point A à un point B sur une construction en 3D. Mais, vous l’imaginez bien, les choses ne sont pas si simples et nous devrons surmonter des obstacles toujours plus complexes sur notre route ! Par chance, nous avons en notre possession un sceptre doté de pouvoirs magiques. Grâce à lui, nous pourrons déplacer certaines briques pour reconstituer ou dégager le chemin. Mais attention aux ennemis qui, si on les touche, nous transforment en paillettes !
Qui dit «puzzle isométrique en 3D» dit aussi «illusion d’optique» et «purée, je comprends rien à comment est fichu ce niveau !». Allez-y, essayez pour voir ! Il y a une petite vidéo sur votre droite que je vous invite à analyser avant de la lancer. Demandez-vous sur quelle(s) brique(s) peut aller votre personnage. Je suis prête à parier que vous allez vous tromper !
Heureusement, il est possible de changer le point de vue de 90° vers la gauche ou vers la droite (grâce aux boutons L et R) pour essayer d’y voir plus clair. Mais je dois avouer que la vieille que je suis aurait préféré pouvoir utiliser le joystick droit pour pivoter de manière plus libre. En plus, mon cerveau (qui fonctionne à l’envers ?) voulait intervertir les touches L et R et je n’ai jamais réussi à m’y faire… (j’ai vérifié, pas moyen de le changer dans les paramètres).
Entre réflexion et détente
O.W.L. Projekt 2 est un jeu qui pousse à la lenteur tant par son gameplay que par sa musique. La bande son est un régal pour les oreilles et je m’imagine sans mal l’écouter pour travailler (c’est ce que je fais actuellement d’ailleurs !). À l’instar de jeux comme Spirit of the North, l’ambiance musicale se compose d’une boucle de morceaux qui s’enchaînent de manière aléatoire. Ça peut être un peu déroutant au début, mais c’est finalement très agréable.
Pour ce qui est du gameplay, la première chose qui m’a frappée est l’absence d’«étoiles» à la fin des niveaux : pas de récompense si je vais vite ou si je fais peu de mouvements. Et l’air de rien, ça change l’approche dans le bon sens.
Un autre élément pousse à la lenteur de manière moins agréable cette fois : ne pas pouvoir faire plusieurs choses en même temps. Dans O.W.L. Projekt 2, il faut cliquer sur la brique sur laquelle on veut que le personnage aille et on ne peut pas choisir une nouvelle brique tant qu’il n’a pas atteint la première. Aussi, il ne doit plus être en mouvement pour pouvoir utiliser ses pouvoirs et déplacer des objets. Habituée à aller (relativement) vite, il m’a fallu un petit temps d’adaptation, je l’avoue !
Une imagerie simple mais efficace
N’ayant pas joué au premier jeu O.W.L. Projekt, je n’ai aucune idée de qui est mon personnage ni du monde dans lequel il évolue. Pourquoi porte-t-il un masque qui me fait tant penser aux Maskass de Mario ? Sommes-nous en hiver, puisqu’il neige ? Pourquoi les «méchants» ont un grand œil alors qu’ils ne me voient que lorsqu’on se rentre dedans ? Qu’est-ce que je leur à fait pour mériter ça d’ailleurs ? Aucune idée ! Et finalement, je me dis que ce n’est pas bien grave. L’histoire est à l’image du jeu : épurée.