Crazy Penguins Catapult de Digital Chocolate est, à l’origine, un jeu en Flash sur Internet. Ceci explique peut être son côté un peu austère, avec des animations marrantes mais minimales, une fluidité à la ramasse et des décors peu colorés (bon ok, l’action se déroule en Antarctique, mais quand même…). Heureusement pour nous, le jeu n’a pas besoin d’avoir une réalisation technique à tomber par terre, pour être agréable à jouer.
Crazy Penguins Catapult est composé de deux phases de jeu distinctes : la partie campagne, portée sur l’action, et la partie stratégie. La campagne vous donnera le plaisir de botter le fessier de ces gros ours blanc qui ont osé enlever vos amis pingouins. Pour cela, une valeureuse escadrille suicidaire s’en va en guerre, armée d’une catapulte sans munitions. Qu’à cela ne tienne, vous allez dans un premier temps devoir expédier vos amis manchots, un peu à la manière d’un Yeti Sports. La tâche se corse lorsque l’angle de sortie diminue et que disparaît la corde qui retient vos amis attendant le précieux coup de catapulte. Par la suite, le nombre de pingouins n’ayant pas finit écrasé contre un mur (par une tape du doigt) pourront jouer au kamikaze sur les ours environnants. Ces derniers sont statiques mais bien cachés, par les décors ou par des blocs de glace. Pour vous aider, vous pourrez gagner de l’ « expérience ». Vous pourrez ainsi obtenir les pouvoirs spéciaux nécessaires à votre mission : des pingouins jumeaux, ou triplés, un ninja, un sauteur, en feu, bombe, etc.
Des bonus salvateurs qui facilitent grandement la partie. Rapidement, les chasses à l’ours deviennent des séances sans finesse, récompensées par des étoiles selon votre réussite. L’aventure de Crazy Penguins Catapult est composée de 32 niveaux et de trois boss. Ce qui représente environ 3 heures de jeu, et une heure de plus si vous voulez débloquer toutes les étoiles. Un peu léger. Ensuite, il reste la possibilité de se frotter au mode stratégie. Malheureusement celui-ci est ridicule : il reprend le principe de Risk (le jeu de société), mais sans réel intérêt puisque jouable uniquement à deux, contre l’ordinateur. Bref, cela reste anecdotique.
