Pas de grosse surprise avec Lynx Othello : il s’agit d’une reprise du classique jeu de plateau du même nom où vous devrez placer vos pions sur un grand damier, de telle sorte que ceux de la partie adverse se retrouvent cernés et de plus en plus isolés. Dans ce cas, ils changent de couleur et sont placés sous votre contrôle !
La réalisation est sans éclat. Les menus sont sobres, les graphismes peu colorés et la musique absente tout au long de la partie. Dommage… Un petit dragonnet vous accompagne dans les quatre modes de difficulté proposés. Avec un peu d’entraînement, on parvient facilement à s’adapter à la tactique du joueur géré par l’ordinateur et même à le défaire en mode Ultra-hard… Le point fort de cette cartouche réside dans son mode deux joueurs qui se décline de plusieurs manières. Classique tout d’abord : chacun à son tour sur la même portative ou par le Comlynx, ce qui nécessite deux consoles chacune équipée d’une cartouche.
Encore plus fort, l’auteur a développé un nouveau système qui permet de jouer sur deux postes différents avec une cartouche « maître » et une seconde « esclave ». Explications : la cartouche maîtresse est celle de Lynx Othello. La cartouche esclave est neutre et ne dispose d’aucune donnée du jeu à proprement parler. Elle contient un programme intitulé LGSS (Lynx Game Sharing System) qui simule la cartouche maîtresse. Un procédé original et économique qui permet la réutilisation du LGSS dans toutes les futures productions de l’auteur !