Je dois vous l’avouer, dans notre famille, nous sommes biberonnés à la série The Walking Dead. Ma fille, mégafan de la série, est encore pire, en multipliant la lecture des comics, pratique des jeux vidéos et anecdotes liées à la série phénomène. Aussi, dès l’annonce chez Third Editions, il me fallait obligatoirement nous y plonger.

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L’auteur de ce livre, Maxence Degrendel, s’est lancé dans l’étude et l’analyse de ce phénomène de la pop culture qu’est la série The Walking Dead. Que ce soit à travers la vie de ses créateurs ou bien la naissance de l’oeuvre originelle, on découvre la difficulté et les embûches liées à un nouveau comic book.

L’auteur revient également sur la genèse de la série du petit écran ainsi que sur le casting originel. Toutefois, il oublie complètement de parler de certains personnages majeurs que ce soit de la série TV ou du comics hormis les personnages principaux que sont Negan, Rick ou Michonne. Par exemple, on y aborde peu l’apport de Merle, le frère de Daryl Dixon, ou bien la présence importante de Gabriel le pasteur ou tout autre personnage pourtant majeur tant du comics que de la série.

Un chapitre sur les jeux vidéo liés à la série a également été inséré. Toutefois, cette partie non contant d’être assez brève, est davantage centré sur les difficultés rencontrées par la société Telltale Games, à l’origine des spin-offs vidéo ludiques. Malheureusement, les histoires des divers compagnons de notre héroïne Clémentine ne sont qu’à peine effleurées . Fan du jeu vidéo, passez votre chemin, car encore une fois toute une partie importante de l’univers de The Walking Dead n’est pas traitée.

Une vision large

À travers cet opus, on sent clairement que l’auteur parle davantage des valeurs symbolique et humaniste que véhicule l’impact d’une invasion zombie évoqué dans la série, notamment les décès tragiques de personnages et de l’impact que cela génère sur les autres et ce, de manière philosophique. En effet, il est souvent mis en relation des thèses philosophiques dans des pavés sensés apporter une vision de l’œuvre. Parfois, on a plus la sensation de lire du Jean Jacques Rousseau ou une itération sur la vie de Negan, le méchant boss de la série.

Ainsi, le livre s’arrête d’avantage sur l’effondrement d’un monde et les ressors psychologiques de certains personnages. En résumé, l’auteur se focalise sur l’impact de la série ou du comics que sur ses participants. Si cela peut être intéressant sur certains aspects, cela s’avère poncif et ennuyeux lorsqu’on aborde ces thèmes sur deux cent quarante deux pages.

Miséricorde

Il est difficile d’écrire un livre sur cette œuvre sachant qu’il faut raisonner de façon « globale ». On voit bien que l’auteur a vraiment travaillé son sujet et qu’il s’agit avant tout d’un livre destiné aux fans. A noter que si vous connaissez peu la série, nous vous le déconseillons car vous y retrouverez de nombreux spoilers. On apprend quelques anecdotes peu communes mais dans l’ensemble, l’œuvre est trop ronflante dans sa globalité.