J’étais totalement sceptique face aux nombreux remakes « Sega Classic ». Je me méfiais de ces jeux comme du dernier film en « 3D ». Souvent, on attend le moment où l’on en aura plein la vue pendant deux heures et on ressort de la salle déçue. 3D Galaxy Force II pour moi n’échapperait pas à la règle. Je l’ai acheté lors de promotion pour 3€. Un prix que j’estimais juste pour une cartouche « loose » sur Megadrive. Alors, pourquoi ne pas les dépenser pour un jeu dématérialisé sur 3DS…
On lance le jeu, qui comme prévu, n’apporte aucune surprise. Le jeu est génial! Aussi bon qu’avant, rapide, nerveux, limite bordélique, tout ce que j’aime dans Galaxy Force et que je trouvais mauvais sur un Space Harrier. Bon, je tente le premier niveau, je meurs au deuxième. C’est presque normal pour du Galaxy Force, c’est un jeu DUR comme on en faisait beaucoup à l’époque. Ce qui n’est pas gênant et plutôt bienvenu. Ainsi la durée de vie ne se limite pas à traverser les 6 mondes du jeu, auquel cas il se bouclerait en 30 malheureuses minutes. Mais cette difficulté m’a lancé à la recherche des options du jeu. Une fois celles-ci trouvées, on entre dans une véritable caverne d’Ali Baba. Énormément de choses sont configurables, que ce soit la vitesse de dépense de l’énergie du vaisseau (la jauge représentant votre vie, mais aussi l’essence). L’accessibilité à un bouclier pour éviter les dommages, votre énergie de départ, mais aussi la difficulté. Et pour le moment on n’a qu’aperçu les options de Gameplay. Ensuite nous trouverons les commandes inversées ou non, la gestion des pads circulaires (pad pro accepté, sauf sur New 3DS), la taille de l’écran , mais même la borne d’arcade utilisée. Dans ce dernier cas, le jeu peut vous donner la sensation d’être à l’intérieur d’un simulateur qui bouge avec une structure visible à l’écran. Clairement, les développeurs ne sont pas allés de mains-mortes sur les options du titre.