Labyrinth of Galleria : the Moon Society, le test

Labyrinth of Galleria : the Moon Society est un Donjon Crawler, de la société Nippon Ichi. Il s’inscrit comme une suite spirituelle d’un de leur précédents titres, Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk (qu’on avait déja particulièrement apprécié comme on vous l’explique dans notre test). Tous les deux ont commencé leurs carrières sur PS Vita, mais qui n’ont jamais été localisés en occident. Heureusement une version Switch (et PS4/5) nous permet de nous y confronter.

Labyrinth of Refrain 1.5

Le scénario des deux titres est distinct, mais utilise les mêmes ressorts. Ici, une jeune fille prend un poste de domestique auprès d’un noble qui tente d’explorer, avec l’aide d’une sorcière, les souterrains de son château. Le scénario deviendra de plus en plus sombre, car les protagonistes cachent souvent des intentions bien peu recommandables.

Le fonctionnement du gameplay est similaire entre Labyrinth of Refrain et Labyrinth of Galleria. Vous dirigez une équipe de marionnettes à qui vous avez donné vie. Ces dernières peuvent bien sûr incarner des classes particulières, comme l’équivalent de mage, chevalier, archer, jongleur de lanterne (oui) ou encore chat (on sait tous que les chats sont des combattants sournois), Etc..

Vous dirigez ces marionnettes dans les dédales de labyrinthes qui se trouvent sous le château. Première grosse différence par rapport à Labyrinth of Refrain, on reste cette fois dans la logique des souterrains. On garde donc une certaine cohérence dans le design des tunnels, au prix d’une certaine répétitivité.

Des fois, tu joues à un jeu. Tu crois que c’est le même jeu. En fait, c’est pas le même jeu..

Heureusement, de nombreuses zones ont des caractéristiques particulières, histoire de diversifier vos explorations : aquatique, en élévation, utérine (désolé, mais je ne peux pas le qualifier autrement)… De plus, chacune de ces zones aura parfois ses propres règles et types de fonctionnements (illusions, murs à briser, éléments sous-marins ou invisibles sur la carte…).

Comme déjà précisé le fonctionnement de Labyrinth of Galleria : the Moon Society rappelle celui de Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk. Globalement, vous partez explorer une série de dédales qui se dévoilent sur une carte au-fur-et-à-mesure de vos progressions. Vous y cumulez combats et bien entendu expériences pour vos troupes. Vous collectez également de l’équipement, améliorable en associant plusieurs objets.

L’exploration et la réflexion au cœur du Gameplay

C’est également le cas du positionnement de vos troupes . Celles-ci se font à partir de parchemin que vous dénichez. Ainsi, le nombre de combattants et les compétences magiques qu’ils peuvent utiliser sont directement liés à des parchemins ramassés. Vous pouvez utiliser ces derniers dans la section des menus « brigades », où ils font office de plan de bataille.

L’autre élément à accumuler est la Mana, représenté par un halo vert dans les donjons. Cette dernière est très importante. Elle vous permet d’acheter un certain nombre de compétences (comme montrer les illusions, pouvoir tenir plus longtemps en apnée, gagner de la vie entre les combats, vous téléporter à la base, etc.).

Certains de ses pouvoirs sont indispensables pour progresser. Et il va vous en falloir, en plus d’une bonne dose de matière grise. Car seconde différence majeure et vraie nouveauté, la conception des labyrinthes est excellente mais très exigeante. Ceux-ci sont particulièrement retors, et ce dès le premier niveau.

Accéder à toutes les parties du labyrinthe vous demandera une vraie réflexion. Elles sont souvent agrémentées de jeux de cache-cache, avec des ennemis souvent un peu trop fort pour vous. Rien que l’exploitation des leviers pour ouvrir des portes à été poussée à son paroxysme.

Un jour sans fin

De plus, les niveaux ont souvent plusieurs degrés d’exploration. Il n’est pas rare de devoir refaire les niveaux déjà parcourus. Car une fois les nouveaux pouvoirs acquis (destruction de mur, saut puis double saut, apnée prolongé, etc.), ils offrent de nouveaux accès à des zones inexplorées.

Alors certes, dans l’ensemble, on a surtout droit à une sorte de Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk version 1.5. C’est d’autant plus visible que les graphismes sont très similaires (certains personnages étant même directement repris du précédent opus). Mais indiscutablement Labyrinth of Galleria : the Moon Society comblera tous ceux qui ont apprécié Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk. On soulignera que les graphismes 2D sont complètement adaptés à la console Nintendo Switch.

Dernière différence cette fois-ci malheureuse, contrairement à ce dernier, Nis America n’a pas jugé bon d’intégrer une version Française ici. C’est vraiment dommage, sachant que les instructions ne sont pas toujours très claires (comme dans son prédécesseur d’ailleurs). Il n’est d’ailleurs pas rare que vous ne sachiez plus quoi faire ni où aller. Mais cela relève aussi un peu, peut-être involontairement, du challenge de ce titre.


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Version testée : 1.01
Mis à disposition par l’éditeur : Oui
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Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Labyrinth of Galleria : the Moon Society

★Parfait★

En somme Labyrinth of Galleria : the Moon Society est une resucée Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk. mais s’il en garde tout le fonctionnement, il en complexifie l'exploration des donjons au maximum. Et il faut bien dire que ceci constitue l'essence même de ce genre de titre. Du coup, les amateurs peuvent se jeter dessus, il est fait pour eux. Si vous êtes novice, on vous recommande tout de même de commencer par le précédent qui en plus à la chance d'être le seul en français (hélas).