On ne va pas se mentir, on n’attend pas tous les jeux avec le même degré d’impatience. Ainsi, quand Hix : Puzzle Islands est arrivé dans ma Switch, je reconnais l’avoir plutôt lancé avec un goût de « pourquoi pas ? ». Et puis… Et puis… Il faut avouer qu’il est venu remplir la liste des titres dont on n’attend au départ pas forcément grand-chose, puis dont le temps passé grâce à son caractère efficace et addictif a de quoi surprendre.
Simple à comprendre, difficile à assembler
Le pitch de Hix : Puzzle Islands tient sur un post-it. Il s’agit d’aider le bienveillant Dieu Hix à remettre en ordre différentes îles à travers le Monde, alors que son frère diabolique Dix sème la pagaille. Voilà, ça c’est fait.
Le jeu est ainsi divisé en 6 mondes de 30 tableaux, soit 180 au total. Ils se présentent tous de la même manière : un ensemble de dalles hexagonales, tel un puzzle désordonné. Afin de remettre les choses en place, vous pourrez tour après tour échanger les dalles une à une. L’objectif essentiel est de rétablir le(s) chemin(s) connectant deux extrémités similaires. Ainsi, chaque dalle contient une ou plusieurs parties de chemin, à assembler dans un ordre précis.
Hix : Puzzle Islands est donc en quelque sorte un mélange de puzzle classique, de taquin et de « lignes à connecter ». Tout ceci semble plutôt basique, mais la tâche s’avère parfois plus ardue que prévue. La faute à des dalles mêlant plusieurs chemins et interdépendantes, par exemple. Ou encore à d’autres finalement inutiles pour la résolution du tableau, juste là pour créer doutes et confusion. A noter que les textes du jeu sont uniquement en Anglais, ce qui n’a néanmoins aucun réel impact.
Switch ou smartphone ?
Côté réalisation, l’ensemble est soutenu par une 3D typée jeu mobile et une direction artistique plutôt basiques, mais charmantes et qui font le job. Les six mondes du jeu alternent entre différents univers variés tels que la campagne, les parcs d’attraction ou encore des temples volcaniques. Le point faible vient clairement de l’ambiance sonore et surtout de la musique. Oui, LA musique, unique tout au long du titre et qui aura tôt fait de vous lasser. Le titre est jouable à la manette ou sur écran tactile, selon vos préférences. Deux petites options supplémentaires sont là pour vous assurer une expérience agréable : la possibilité de supprimer les éléments animés de chaque tableau pour vous concentrer essentiellement sur le puzzle, et la fourniture d’indices évitant toute frustration trop longue.
La durée de vie du titre, estimée entre 6 à 8 heures, dépendra évidemment de votre aisance et de votre abnégation à résoudre les différents tableaux. Malgré tout, Hix : Puzzle Islands se destine clairement à des sessions de jeu ponctuelles et courtes, étalées dans le temps et pour se détendre. L’utilisation abusive d’indices est déconseillée, au-delà des blocages sérieux. Au final, le jeu fonctionne donc plutôt bien. En débarquant sur Switch, il va toutefois devoir faire à une concurrence accrue. A vous de voir s’il fera suffisamment la différence pour mériter votre attention.
