Toujours chez Plaion, nous avons pu tester pendant une petite heure Floodland de chez Ravenscourt. Le titre City Builder post-apocalyptique vous met à la tête d’un groupe de survivants. Ils n’ont plus rien et vont devoir réapprendre à survivre par tous les moyens. Durant ce Hands-On nous avons pu tester les bases du gameplay en suivant un tutoriel assez dirigiste. Je vous en dis plus…
Floodland, mais pas un WaterWorld
Floodland dans son fonctionnement de city builder ressemble un peu à un certain FrostPunk. En effet, contrairement a un Sim City, il va vous demander de faire de la gestion microscopique de votre groupe. Celui-ci est composé d’hommes et de femmes qui peuvent effectuer des actions comme cueillir, fouiller ou construire. De même ils pourront prendre un travail dans un des nombreux bâtiments que vous pourrez construire, mais contrairement à FrostPunk, vous n’avez pas à la attribuer, cela se fait tout seul.
La mécanique sera donc sensiblement la même que dans ces jeux de survie en milieu hostile. Ici, nous avons affaire à un monde post-apocalyptique, qui se déroule dans les zones humides dévastées d’Amérique du Nord après que le niveau de la mer ait augmenté de façon spectaculaire. Cela a eu plusieurs effets dévastateurs et qui se sont produits en chaine, laissant le monde dans le tourment. L’électricité est un souvenir, et vos connaissances de Castor Junior sont limitées. Il vous faudra au travers des nombreux arbres des technologies réapprendre à créer les éléments nécessaires à la pérennité du groupe. Cela se fera par étape en apprenant d’abord à gérer un type de matériaux (ordure, bois, béton, etc.), puis ces derniers ouvriront des possibilités que vous pourrez activer en dépensant des points (ce n’est pas de l’XP, mais c’est similaire). À vous de suivre une logique qui permette de tenir quelques semaines de plus.
Un chemin tout tracé
Dans la version du soft que nous avons testée, c’était un tutoriel très dirigiste qui nous invitait à faire les bonnes actions au bon moment sans trop en comprendre la raison. On espère que le jeu sera plus pédagogique, car ce genre de tutoriel checkbox est très critiquable. Ils permettent de faire une bonne première partie sans comprendre les tenants et aboutissants de vos décisions. Et ce n’est pas @chezmoa qui dirait le contraire : les didacticiels « checkbox » c’est le mal!
Durant cette heure, nous avons d’abord cueilli des baies pour assurer un stock de nourriture « non cuite » (et donc plus sujet à des empoissonnements), créer des systèmes de traitement des eaux usées rudimentaire, chercher des survivants et globalement remplir notre stockage avec tous les matériaux disponibles aux alentours. Vous allez souvent devoir gérer vos stocks et tenir vos balances neutre ou positive afin de vous assurer de ne jamais manquer de rien. Ensuite sont venues les choses plus complexes comme une cuisine, de la pêche, etc., etc. Reconstruire une pseudo-société en somme. Floodland est aussi agrémenté d’éléments narratifs et des choix moraux qui influenceront votre groupe.
Ce qui est appréciable dans les mécaniques de gameplay de Floodland, c’est que l’on peut demander à notre groupe de fouiller une zone, et non pas sélectionner un par un les éléments à récupèrer ou vérifier. Par contre, l’impression de ne pas maitriser les règles du titre est vraiment désagréable. On doit suivre l’ordre des maitrises de matériaux. Ou encore, pourquoi sommes nous limités à un cercle autour de notre camp pour la fouille? Alors que ça doit faire 1 ou 2 kilomètres de distance.