[GamesCom] The Chant, le survival qui se médite

Encore une fois sur le stand de Plaion, nous avons pu profiter d’une prise en main sur The Chant le titre de Brass Token. Lors de cette démonstration, nous profitions d’une scène avancée dans l’histoire afin de pouvoir profiter des combats. De fait, on peut imaginer que tout ce qui se passe avant est plus mise en scène et narration. Il faudra donc s’attendre à un jeu très contemplatif pendant les premières minutes.

Le Chant des possibles

Dans The Chant, vous êtes une jeune lors d’une retraite spirituelle sur une île isolée, vous devez tenter de survivre après qu’un rituel ait mal tourné. Il a accessoirement ouvert un portail vers une dimension de cauchemar appelée The Gloom. Cette dimension se nourrit d’énergie négative et commence à rendre fous les membres de la retraite. The Gloom s’attaquant à vos propres anxiétés et peurs, et en plus il se manifeste sous la forme de créatures, brouillards, ombres, etc.

Bref, ce n’est pas la joie et la sérénité prévues sur la brochure, et ça fait un bon scénario de série B. D’ailleurs tout dans The Chant respire un peu la série B. Que ce soit l’introduction du chapitre qui se déroule lors du fameux « Chant », là où la première possédée fera son apparition et finira avec un miroir sur le visage en guise de récompense. La suite du scénario respectera aussi tous les codes des « choses à ne pas faire » quand on est entouré de manifestation astrale et autres bestioles hideuses. En effet, notre héroïne aura la bonne idée de poursuivre un gars qui sue comme un cochon, commence à parler bizarrement et qui décide de s’enfuir avec un rire démoniaque dans les mines alentour – tout va bien! Mais comprenez que c’est pour le bien du scénario, il faut absolument récupérer son cristal! C’est vital, ou suicidaire. Bien évidemment, l’île de « Glory Island » est prévue pour être le parfait théâtre de ces atrocités avec son lot de clé bizarre, de mines sombres, de décors à l’abandon. Non vraiment, on se sent bien dans The Chant. Bien évidemment, on découvrira que tout ce que l’on vous a vendu n’est pas totalement vrai.

Une réalité pas très Gloomour

Et puis il y a ces apparitions, que vous combattrez avec de l’encens, des branches en feu ou du sel. Y’a pas à dire on se sent bien armé face à ses atrocités. Mais bon ça marche alors pourquoi pas …

Les monstres ne seront pas forcement nombreux, mais vous n’avez clairement pas de quoi tous les affrontés, vous devrez donc fuir bon nombre de combats y compris certains « boss » quand c’est possible. Typiquement dans la démo, j’ai pu éviter de combattre une « très » grosse grenouille démon et passer derrière elle pour récupérer un fusible salvateur. Lors de ces affrontements, les ennemis pourront faire des attaques physiques ou mentales. Pouvant amener votre personnage à céder à la panique. Seul moyen de sortir de cet état, la méditation bien sûr – dans un coin tranquille, genre loin des entités démoniaques. Vous avez trois jauges, elles servent à gérer votre condition. Qu’elle soit physique bien évidemment, mentale, ou de sérénité. La sérénité se vide pour charger la mentale quand vous méditez. Elles sont donc quelque peu dépendantes. Oh j’oubliais, le brouillard vous attaque le mental, parce que… parce que c’est drôle!

Côté réalisation c’est très correct, ça fait très Silent Hill dans le style et cette île qui ressemble à cette mini-ville pleine de monstres participent bien au délire. Mais est-ce suffisant? On verra le 3 novembre pour la sortie de The Chant sur console de salon et PC.


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The Chant est un nanar, la question que l'on doit se poser : est-ce qu'il sera un bon nanar ou un jeu à oublier? Pour le moment, je ne peux pas vraiment me positionner, en l'état, les 45 minutes de démo ne m'ont pas permis de me positionner, peut être ne suis-je tout simplement pas client de ce type de jeu?

Mis à disposition par l’éditeur : Non

Pas d'anecdote

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