Frogger, le test sur Game Boy Color, le retour d’une légende
Parmi les monuments des jeux vidéo que Take 2 a réédités sur Game Boy Color, on retrouve un titre emblématique nommé Frogger. Le titre qui a participé à fonder l’histoire du jeu vidéo dans les années 80 est incontestablement le plus intéressant des remakes de Take 2. Cependant, l’adaptation est très conforme au titre d’origine : c’est strictement le même Frogger. Ça reste cependant plus intéressant que les adaptations de Centipede et Super Breakout.
L’adaptation facile
Le principe est très simpliste : on doit mener une petite grenouille du bas vers le haut de l’écran en la déplaçant par petit bond à droite, à gauche, en haut, en bas. Il vous faudra éviter dans un premier temps, les voitures qui vous écrabouilleraient sans aucun état d’âme. Puis dans un second temps, traversez la rivière, en sautant sur divers objets flottants. Les rondins restent en surface, tandis que les tortues peuvent plonger, expédiant la grenouille vers une mort atroce… bizarre pour une grenouille. Il faudra faire cela cinq fois pour terminer un niveau. Plus on progresse dans les niveaux et plus il y a de voitures et plus elles vont vite, et moins il y a d’objets flottants.
Le titre ne propose aucun effort sur la partie technique, même pas un scrolling. L’aspect couleur du titre est absolument crade, avec un choix de palette plutôt osé dans le mauvais goût. Et comme il n’y a pas de scrolling, ils ont forcé pour faire passer tout cela sur les cent soixante pixels de l’écran de la Game Boy. Résultat, on se retrouve avec des sprites très très petits qui rendent tout cela très peu lisible. Non vraiment rien ne va dans Frogger sur Game Boy Color.