Géniteur d’un catalogue mobile de plus en plus étoffé et sérieux, le studio 10Tons nous propose aujourd’hui Xenoraid. Shoot them up à écran fixe, tel un remake d’Asteroids, le titre oscille en feeling oldschool et originalité. C’est de la version PS Vita (et aussi un peu PS4) dont il est question ici.
Super Space Stickers
Comme évoqué donc, ici point de scrolling vertical ou horizontal. L’écran de Xenoraid est inexorablement statique, tout au plus doté de quelques animations. Les avantages immédiats de ce choix sont un agréable feeling rétro et surtout une lisibilité optimale de la zone de jeu. Par contre, soyons honnêtes. Ce parti pris couplé à des graphismes un peu flash ne suscitent, au départ, qu’un enthousiasme très modéré.
Tous pour un, mais un à la fois
Le système de jeu de Xenoraid consiste donc à une succession de chapitres découpés en missions (une petite cinquantaine au final), c’est-à-dire à des vagues d’ennemis variés et autres obstacles à éliminer ou éviter, écran par écran. A noter qu’un mode survie est également présent. Par défaut et au début de chaque mission, le joueur dispose de 4 vaisseaux. Ces derniers font office de vies, mais apportent aussi une dimension tactique en ce sens qu’ils peuvent être différents. Dotés d’armes et de caractéristiques propres (tir continu ou saccadé, armes secondaires, invisibilité temporaire…), le joueur peut switcher entre chacun d’entre eux à tout moment.
Chaque vaisseau est également doté de sa propre barre de vie, et le changement s’opérer automatiquement en cas de destruction. Entre chaque mission, il est également possible d’acheter différentes améliorations (bouclier amélioré, contre-mesures…) individuelles à chaque vaisseau ou partagées par tous. Enfin, réparer tout vaisseau endommagé nécessitera aussi quelques deniers. Si l’un d’entre eux a été détruit pendant la mission, il sera alors possible d’en racheter un, mais à un prix bien plus élevé.
Apportant une réelle dimension tactique au jeu.
Cosplay de Klingons
Côté ambiance, Xenoraid lorgne vers le space opéra, sauce Star Trek. Il est doté d’un scénario évidemment secondaire mais tout de même accrocheur. Une fois en jeu, on s’habitue aux graphismes façon flash, qui finissent même par devenir agréables. Les musiques de type synthwave et directement issues des années 80 sont également assez réussies. La jouabilité fonctionne, le temps (court) de s’habituer à l’inertie du déplacement des aéronefs. Chaque vaisseau est attribué à une touche, et les gâchettes aux tirs. La difficulté accessible et à la courbe de progression bien dosée finissent d’achever un ensemble simple mais efficace.
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