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Jeu

Children of Morta, le test sur Switch

Children of Morta est un beat them all (NDR : Action RPG plutôt ou Hack&Slash) dont on suit le développement depuis plusieurs années sur PC. Mais nous attendions une version Switch pour vous en faire un test. Maintenant qu’on a fini le jeu en difficulté normal, on peut en parler.

NDR : pour ceux qui souhaiterez voir le Unboxing de l’édition Signature Edition c’est ici.

« Children of Morta est donc un Diablo-Like très bien pensé, et sans défaut ! On vous le conseille même (ou surtout, c’est selon) si vous n’êtes pas spécialement fan du genre… c’est dire. »

Children of Morta est donc un beat them all (NDR : Action RPG plutôt ou Hack&Slash) « famillial »… En effet, vous avez la possibilité d’utiliser plusieurs membres d’une même famille. Au final, vous pourrez exploiter les compétences de sept combattants, chacun utilisant des armes spécifiques : épée et boucliers, combattant à main nue ou avec des crocs de fer, arc, marteau à deux mains, boule de feu, et lance. Tous vivent dans un manoir et protègent une montagne sacrée qui semble en proie à une puissance démoniaque.

Évidemment, le plaisir est, comme tout Diablo-like, de monter de niveau et d’augmenter ses compétences, qui se font sur deux axes. Chaque personnage a 4 niveaux spécifiques de classe. Ils donnent accès à des améliorations de coups ou de compétences. Tout ceci se fait via l’expérience acquise. Sachant bien sûr qu’il vous faudra plusieurs niveaux pour arriver à optimiser une compétence.

En parallèle, vous avez également deux roues de compétences de 6 et 8 améliorations qui peuvent être augmentées eux, grâce à l’argent récolter. Celles-ci bénéficient à la totalité du groupe et non pas un seul (type défense, esquive, coups critiques, etc.).

Très clairement, Children of Morta vous force à régulièrement jongler entre les personnages. Ceux qui aiment exploiter une classe particulière pourront y trouver à redire. Mais ce parti pris permet d’éviter la redondance des parties. Le jeu est prévu pour un ou deux joueurs en local, mais nous n’avons pas testé cette possibilité.

Trois mondes intègrent plusieurs sous-niveaux à débloquer. Globalement, cela donne trois types d’environnement et de monstres différents : Caverne, ville du désert, lave et technologie. Il faut reconnaître que c’est un peu le service minimum de ce côté, on aurait aimé un peu plus.

Children of Morta joue au maximum sur l’exploration. Celle-ci vous permet d’abord d’accumuler un maximum de glyphe qui booste votre personnage. Mais ces pierres magiques ne sont utilisables que durant la partie en cours. Les donjons sont générés de manière procédurale, c’est un peu la surprise à chaque fois. Donc on peut filer directement vers la sortie du donjon dès qu’on l’a trouvé, mais c’est prendre de risque de se retrouver pauvrement équipé.

L’exploration permet également de débloquer un certain nombre de petits événements. Il s’agit souvent d’aider certains personnages de votre famille ou ceux qui peuplent les donjons. Chaque quête résolue vous permet de débloquer certains bonus, des vendeurs, réparateurs de glyphes, etc.

Même si la trame principale et la scène de fin sont assez convenues, l’ensemble est très bien emmené. Étonnamment, les petites évolutions du scénario principales ou ceux des quêtes annexes sont souvent assez touchants. La voix du narrateur (en anglais, mais tout est sous-titré en français) y est aussi pour quelque chose, et donne une vraie profondeur aux scènes. La musique est très peu présente et l’ambiance est surtout apportée par les bruitages et la voix off.

Le Pixel Art du jeu est vraiment très beau, et donne une vraie atmosphère. Tout comme les animations des personnages et des ennemis qui sont vraiment particulières à chaque individu et donne un vrai caractère à tous les protagonistes.

On avait un peu peur que la résolution de l’écran portable de la Switch ne fasse pas honneur à Children of Morta, et bien pas du tout. Alors certes on admire un peu moins le travail en Pixel Art des décors et des personnages, mais tout est parfaitement lisible.

Chaque session est donc un vrai moment de plaisir. D’autant que les développeurs ont eux la très bonne idée de ne pas vous pénaliser avec des points de sauvegarde. Chaque mort vous renvoie aux manoirs avec l’or et l’expérience acquis. Pour le coup, la difficulté normale offre un challenge tout à fait honorable, et l’on vous conseille d’enclencher la difficulté supérieure une fois le jeu fini.

Version testée : 1.07
Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Kuk

Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Children of Morta

Génial

Children of Morta est donc un Diablo-Like accessible, très bien pensé, aussi bien pour des sessions solo ou « familiale ». C’est d’autant plus vrai que le ton et la nature de l’épopée sont tout à fait adaptés. En fait on cherche à pointer un défaut, mais désolé il n’y a pas.