Etrian Odyssey, le test Nintendo DS

Etrian Odyssey reprend la grande tradition des donjons-RPG, tels qu’on les a connus sur ordinateurs Atari et Amiga, avec de grands classiques tels que Dungeon Master ou encore Black Crypt. La recette ? Des labyrinthes, des couloirs interminables, bien évidemment infestés de monstres tous plus dangereux les uns que les autres, et vous au milieu, avec pour mission d’en explorer tous les niveaux et toutes les strates.

Plus facile à dire qu’à faire. Le niveau de difficulté est particulièrement relevé et vous serez amené à faire énormément de level up pour pouvoir vous confronter aux boss qui pullulent. Alors forcément, la partie devient rapidement très répétitive. D’autant plus qu’on fait ici dans le classique, le vu, et le revu : quelques missions principales, de nombreuses missions annexes inintéressantes et peu motivantes (avec à la clé, argent ou objets communs)… Le seul point réellement original d’Etrian Odyssey réside dans la possibilité de dessiner ses propres cartes des lieux explorés, sur l’écran tactile. On y annote les monstres, trésors ou autres points de passage remarquables rencontrés. Amusant quelques heures.

Le jeu se rattrape à peine au niveau de sa réalisation. Les décors en 3D sont très agréables (on se déplace de case en case à l’ancienne, avec un décompte du temps en tours de jeu, ainsi qu’une gestion du jour et de la nuit), tandis que les monstres et personnages tout en 2D sont peu inspirés et pas du tout animés. Cela manque un peu de vie, et l’ambiance sonore, plutôt réussie, ne parvient pas à insuffler la petite étincelle manquante. A noter quelques petits bogues pénibles, notamment au niveau de l’affichage des cartes.

Les aventuriers de l’ancienne école, qui devraient tout de même plonger dans l’aventure, peuvent compter pas moins de 50 heures de jeu, pour peu que l’on s’attarde sur quelques missions secondaires. Etrian Odyssey est un jeu qui a du potentiel, mais qui peut mieux faire. Et il va en avoir l’occasion, puisque sa suite est sur le point d’être commercialisée au Japon.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
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Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Etrian Odyssey

Plaisant

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre