Ma première rencontre avec Jim, c’était sur Megadrive. Je m’en souviens encore comme d’un moment magique. Ces graphismes d’un autre monde, cette bande-son folle, l’animation et l’humour. Bref, quelques mégas de plaisir. Alors, de retrouver ce jeu de plates-formes déjanté de David Perry, Earthworm Jim sur GBA ça m’a fait quelque chose.
Jim, le héros du jeu, est un ver de terre comme les autres. Sa vie bascule le jour où une cybercombinaison le transforme en superhéros. Il dispose désormais de jambes, de bras et d’un fusil à plasma. Mais le machiavélique corbeau Psy-Crow est bien décidé à récupérer son bien. Il vous faudra lui échapper et en profiter pour délivrer la princesse – mais qu’est ce qu’elle fait là?
Les niveaux au nombre de sept sont très variés et riches en clins d’oeil amusant. Dans le premier, il y a ce fameux lancer de vache, puis le poisson dirigeant d’énormes hamsters, etc., etc. C’est beaucoup de plateforme, avec un peu d’action grâce au fusil plasma. Mais pour varier les plaisirs, on trouvera des séquences comme le combat en saut à l’élastique, voyage en sous-marin de verre ou la balade à dos de hamster mangeur d’aliens. Entre chaque niveau, vous accédez à un tableau bonus. Durant ce passage, Jim chevauche une fusée et doit éviter de nombreux astéroïdes pour battre Psy-Crow à la course. Ce passage est fait en simili-3D avec des zooms sur les astéroïdes pour donner l’effet de profondeur. On y trouvera quelques objets spéciaux comme le carburant, les boucliers anticollision, etc.
Dans Earthworm Jim, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne s’ennuie jamais. C’est du pur délire bon enfant et c’est plaisant.
Techniquement, Earthworm Jim rivalise sans problème avec les autres titres GBA même si sa première version est sortie quelques années auparavant. L’animation de Jim est toujours aussi hilarante et détaillée. On se croirait presque devant un dessin animé ! En plus notre héros répond au doigt et à l’oeil. Même si ça ne vous empêchera pas de maudire certains niveaux vraiment difficiles. D’autant plus que tel qu’il a été conçu, il faudra le finir d’une traite sans mot de passe ou sauvegarde.