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Jeu

Crush, le test sur PSP

Sega revient sur le devant de la scène des puzzle game et autres jeux de réflexion avec un titre original, qui exploite à bon escient les capacités techniques de la PSP. Le nom du jeu en question ? Crush. Imaginez un monde de rêves, où 2D et 3D se confondent, un lieu où les limites traditionnelles n’ont plus court : vous allez devoir en sortir !

Le développeur de Crush est une certaine société anglaise répondant au nom surprenant de Zoë Mode. Cela ne vous dit rien ? Et pourtant, ses équipes sont à l’origine de titres tels que EyeToy Play Sports, Eye Toy Astro Zoo ou bien encore Singstar. Autant dire qu’ils sont particulièrement spécialisés dans le social gaming (une expression à la mode) et les jeux accessibles au grand public.

Crush ne déroge pas à cette règle, il est particulièrement facile d’accès. Après un tutorial rapide et complet, on saisit rapidement les subtilités du gameplay. Le jeune (anti-)héros de l’aventure, Danny, est sujet à des troubles du sommeil. Il se voit alors embarqué dans une petite expérience scientifique qui lui permet de pénétrer dans ses rêves grâce à la machine Crush. Son objectif : les maîtriser, en venir à bout, s’en sortir quoi ! Et, accessoirement, ramener autant de petites boules mémorielles. Pour ce faire, il faut constamment passer de l’affichage 3D à l’affichage 2D, et vice versa. En 3D, les formes sont pleines, et au passage 2D, l’image est aplanie, les objets se collent désormais les uns aux autres.

Tout ici est question de point de vue : un endroit, une plate-forme vous parait inaccessible ? Zappez dans l’autre mode, et vous verrez les choses d’une manière complètement différente. Une crevasse infranchissable deviendra l’histoire d’un simple petit saut, tandis qu’un trou de souris deviendra un couloir exploitable en se baissant un peu.

En mode 3D, la caméra peut-être pivotée sur 90° par simple pression d’un bouton. Ainsi, selon l’angle choisi, l’affichage 2D aura un rendu différent. Et croyez nous, il y a là parfois de quoi se creuser les méninges ! Il faut également un bon sens de l’observation. Heureusement, il est possible à tout moment d’avoir une vue d’ensemble du niveau.

Crush propose 50 niveaux de réflexion au design originaux et aux graphismes épurés, mais très lisibles. Le rendu final est plutôt joli, même si le cachet des graphismes est particulier. Pas de textures en pagaille, mais des cubes à gogo. Les temps de chargement sont très rapides, le personnage jouable et la musique particulièrement envoutante : on a vraiment l’impression d’évoluer dans un rêve, et pas n’importe lequel : le nôtre. 

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Crush

Excellent

Essayez-le, il y a de fortes chances pour que vous soyez happé dans ce monde imaginaire !