Bubble Bobble est jeu d’arcade mythique des années 1980. Fun, mignon et rapide en main, il a su conquérir le cœur de milliers de joueurs à travers le monde. Bubble Bobble Evolution, la dernière mise au goût du jour sur PSP, c’est malheureusement tout le contraire.
Bubble Bobble évolue, son concept de jeu aussi. Nous retrouvons nos deux dinosaures compères, Bub et Bob, qui sont séparés dans les tours d’un château. Ils doivent, pour s’échapper et se retrouver, compléter tous les niveaux alternativement. Cela veut dire, comme toujours, éliminer les monstres grâce à leurs bulles, mais aussi – et surtout en fait – actionner des mécanismes pour ouvrir des portes et progresser. Chaque niveau est composé de trois sous-niveaux aux propriétés différentes (feu, glace, etc.) qui sont à prendre en compte dans votre progression.
Un objet est gelé ? Déplacez-le dans le niveau tout chaud, tout flamme, grâce à une bulle qui sera aspirée par un courant d’air découvert ici où là. Une graine de plante découverte dans un autre niveau ? Débrouillez-vous pour transporter de l’eau dans une bulle et faites-la pousser, la plante qui apparaîtra fera office d’échelle.
Voilà ! Sur le papier, tout ceci est très séduisant. Mais en pratique, c’est terriblement bancal, complexe et inintéressant. Les niveaux, représentés dans une 3D basique (sans doute pour coller à l’esprit originel de Bubble Bobble) sont peu clairs. Dès les premiers niveaux, on passe déjà son temps à tourner en rond pour savoir quoi faire. On actionne les interrupteurs. On teste et l’on s’énerve. Et lorsque l’on fini par comprendre, on se rend compte que l’on fait à peu près toujours la même chose finalement. Ajoutez à cela que le niveau de difficulté est diaboliquement élevé. Lorsque l’on a bouclé un niveau, on est soulagé ! Mais ce soulagement ne dure pas bien longtemps puisque c’est à ce moment-là en général que l’on se souvient que l’on a fait que la moitié, puisqu’il reste encore son compère à libérer dans la tour adjacente. Et c’est parti pour des temps de chargement horriblement longs…