Echochrome, le test sur PSP
La première chose qui choque dans Echochrome, c’est le style graphiquement, totalement épuré, en noir et blanc. A l’écran, on trouve de petites plates-formes suspendues dans les airs ainsi que des personnages en trois dimensions. C’est tout. Pas de décors de fond, pas d’animations superflues. Tout ceci est volontaire, de manière à ce qu’Echochrome se concentre sur l’essentiel, à savoir le casse-tête et la réflexion pure et dure. Le principe de jeu est plutôt simple. Vous dirigez – ou plutôt, vous actionnez – un marcheur. Il suit le chemin de la plate-forme sur laquelle il se trouve, aussi stupidement qu’un lemming. Vous devez faire en sorte qu’il rejoigne ses congénères, qui l’attendent en général à des endroits inaccessibles. Mais inaccessibles en apparence seulement, car en faisant tourner et pivoter les décors, vous pourrez faire apparaître, comme par miracle, un point de passage par ici, une zone de réception de trampoline par là, vous pourrez également faire disparaître ce vilain trou qui bloque votre passage… Ou bien encore faire en sorte qu’une autre plate-forme vous réceptionne en-dessous. Tout est question de perspective et d’illusions, dans un monde qui baigne dans un blanc laqué infini. L’ambiance et l’aspect graphique du titre sont