À la base, les mangas ont toujours eu ma préférence. Les BD ? Moins. Pourtant, enfant, les aventures de Lucky Luke, Tintin ou encore Astérix étaient mon quotidien. Puis, avec le temps, l’intérêt pour la lecture s’est estompé, remplacé par les aventures du quotidien. Et puis, Duncross nous a été proposé pour le site, avec pour seul pitch un héros médiéval affrontant des forces démoniaques. L’occasion était trop belle… et la curiosité a pris le dessus.
Les contes de la crypte au Moyen-âge
Dans Duncross, on découvre Sir Duncross, un chevalier bourru et surtout très bourrin, avec un physique digne de The Witcher dans un Moyen-Âge sombre et impitoyable. À ses côtés, on y retrouve le père McKellen. Moins porté sur l’épée, mais participant activement aux aventures, c’est lui qui retranscrira chaque épopée. Assistant malgré lui, il suivra notre héros dans des quêtes confiées au fil des pages.
Nos deux héros devront faire face à des créatures tout droit sorties du Conte de la Crypte dans des endroits tout aussi sordides : par exemple, une chapelle abandonnée où encore, une île maudite où l’on ne revient pas…
The Walking Dead X The witcher
Côté style graphique, l’auteur Derek Laufman frappe fort ! On y retrouve le lore médiéval avec des armures, de longues épées lors de combats, armes qui finiront couvertes de sang. Les squelettes, les viscères, et autres parties du corps tranchées sont parfaitement retranscrites avec une précision morbide, façon The Walking Dead. Autant dire que l’ambiance est posée.
Mais ce qui marque surtout, c’est l’intensité des combats. Chaque coup porté transpire la fougue, rappelant les sensations retrouvées lors de mon test du comics Do a Powerbomb sur le site. Ça tranche, ça hurle… et visuellement, c’est épique ! Chaque planche déborde d’énergie, rendant chaque affrontement aussi brutal que stylé. Un vrai régal !
C’est bon mais c’est court
Au final, cette BD a été une belle découverte. L’univers, l’action, le style graphique… tout s’enchaîne à un rythme effréné, et c’est avec plaisir que chaque page a été dévorée. Mais quatre vingt pages, c’est court… très court. Et si c’est court, c’est que c’était cool ! L’aventure se termine presque trop vite, laissant un petit goût de trop peu. Peut-être une suite ? On croise les doigts !