Super Mario Advance sur Game Boy Advance : Une Renaissance Audacieuse d’un Classique
Après avoir marqué les esprits avec « Super Mario Bros. Deluxe » sur Game Boy Color, une conversion fidèle du premier opus de la NES, Nintendo continue de puiser dans son riche héritage pour raviver ses classiques. Cette fois, c’est au tour de « Super Mario Advance » d’inaugurer la Game Boy Advance (GBA), reprenant le flambeau avec un titre énigmatique qui renferme peut-être l’épisode le plus controversé de la série : « Super Mario Bros. 2« . Un choix audacieux pour Nintendo, qui, avec cet opus, décide de briser les conventions établies de la franchise.
Un Scénario Qui Sort de l’Ordinaire
Dès les premiers instants, « Super Mario Advance » s’annonce atypique. Pour la petite histoire ce Mario est une refonte « à l’arrache » du jeu Doki Doki Panic, la décision a été prise car le Super Mario Bros 2. d’origine a été jugé trop difficile pour le marché Européen (le fameux The Lost Levels des compilations Super Mario All-Stars). Mais que l’on se rassure, le jeu a bien été dirigé par Shigeru Miyamoto lui même.
Ainsi, le jeu débute avec Mario, plongé dans un sommeil paisible, qui se met à rêver d’un monde étrange accessible après une chute vertigineuse. Ce prélude sert de porte d’entrée à un univers où la traditionnelle mécanique de jeu de Mario est bouleversée : fini d’écraser les ennemis, place à l’art de les projeter après les avoir habilement déterrés.
Gameplay Innovant et Diversifié
La sélection entre quatre personnages dotés de capacités uniques (Mario, Luigi, Peach et Toad) enrichit considérablement l’expérience de jeu. Chacun apporte sa propre dynamique à l’aventure, que ce soit par la hauteur des sauts de Luigi, la capacité de Peach à planer, ou la vitesse supérieure de Toad. L’univers se déploie en sept mondes aux ambiances distinctes, chacun proposant trois sous-niveaux et conclu par un affrontement contre un boss. La maniabilité de « Super Mario Advance » apporte une touche de fraîcheur qui ne manquera pas de séduire les joueurs.
On constatera aussi l’arrivé de nouveaux personnages qui deviendront emblématique de la série comme :
- Birdo – Un personnage qui crache des œufs ou des boules de feu, selon la couleur. Birdo sert souvent d’ennemi ou de boss dans les niveaux.
- Shy Guys – Ces ennemis masqués marchent ou restent en place, parfois portant des objets.
- Snifits – Une variante des Shy Guys équipée d’un canon à particules, leur permettant de tirer des projectiles.
- Bob-ombs – Des bombes ambulantes qui explosent après un court moment ou lorsqu’ils sont lancés ou frappés. Les Bob-ombs sont devenus des ennemis standards dans les jeux suivants.
Une Révolution Graphique et Sonore
Sur le plan visuel, le jeu rivaliser aisément avec son prédécesseur sur SNES, grâce à des graphismes améliorés (par rapport à la NES) exploitant pleinement les capacités de la GBA. Les nouvelles animations, effets de zoom et de rotation viennent parfaire cette expérience visuelle. L’ajout significatif de digitalisations vocales entend renforcer l’immersion, bien qu’elles puissent parfois s’avérer envahissantes pour l’ambiance sonore.
Bonus et Multijoueur : La Cerise sur le Gâteau
Pour enrichir l’offre, Nintendo inclut « Mario Bros. Classics« , permettant une expérience multijoueur où jusqu’à quatre joueurs peuvent s’affronter avec une seule cartouche via le link. Cette addition, anecdotique, ne prolonge pas la durée de vie du jeu, qui proposera une aventure principale qui peut se boucler en quelques heures pour les experts et jusqu’à une douzaine d’heures pour ceux qui n’ont pas connu le titre d’origine.
