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Jeu

Rengoku : the Tower of Purgatory, le test sur PSP

Rengoku : the Tower of Purgatory faisait partie des tous premiers jeux annoncés et présentés sur PSP. Il était alors prometteur à plus d’un titre. Tout d’abord, parce qu’il s’agissait d’un jeu exclusif à la console portable de Sony (ce qui était alors plutôt rare). En second lieu, pour son univers particulier, sombre, tourmenté, perdu comme les Japonais savent bien l’imaginer. Ici, c’est Hudson Soft qui est aux commandes et qui nous livre un beat’em all qui transpire la science fiction.

Dans une sorte de purgatoire symbolisé par une tour, vous êtes amenés à prendre le contrôle d’un cyborg de combat, dont le seul but est d’éliminer ses congénères. Ces soldats vivent un véritable enfer sans fin : vainqueurs ou perdants, ils doivent lutter encore et encore. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux commence à développer une personnalité et cherche un sens à tout cela… Et ce robot, c’est bien entendu vous !

Les cyborgs peuvent acquérir une certaine expérience, évoluer en utilisant des « peaux d’élixir » récoltées sur les carcasses des autres androïdes et ainsi gagner en résistance, constitution ou bien encore tolérance à la surchauffe. Autre point notable, ils ont aussi la capacité d’utiliser un arsenal complet et varié, en l’assimilant entièrement : le canon d’un magnum pourra, par exemple, venir se loger dans leur tête, tandis qu’un marteau dévastateur constituera le prolongement du bras droit ou gauche.

L’exploration et les combats se déroulent de la manière la plus simple qui soit. Votre personnage évolue dans des décors tout en 3D, avec une caméra en vue à la troisième personne. Vous pouvez marcher, courir, effectuer des manœuvres d’esquive. Chaque bouton de la console est assigné à l’une des armes disponible. Enfin, un système de lock permet de choisir sur quel adversaire on va concentrer ses attaques. Efficace.

L’enfer, c’est la répétition
Si vous avez lu le test de Rengoku : the Tower of Purgatory jusqu’ici, vous devez sans doute vous dire que tout ceci à l’air intéressant. Et ça l’est effectivement, disons… sur les trois premières heures de jeu ! Rengoku avait pourtant quelques atouts. Un scénario de départ plutôt accrocheur, une certaine ambiance, une 3D fine, un gameplay équilibré, musclé et des musiques agréables.

Mais rapidement, on se rend compte que le scénario fait du sur-place sans être réellement développé, que l’action est répétitive à outrance (exploration – combats – boss – etc.) et que l’aspect RPG tellement mis en avant par les développeurs est finalement trop limité. Histoire d’enfoncer le clou, les décors sont terriblement répétitifs, les huit niveaux proposés ne constituent pas une durée de vie digne de ce nom et la difficulté est très mal dosée.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Rengoku : the Tower of Purgatory

Ennuyeux

Au final, ce titre, qui s’annonçait si original en 2004 lors de sa première présentation, est d’un classicisme à toute épreuve. Méfiez-vous des apparences !