AG1_W

Jeu

Dungeon of the Endless, le test sur Switch

Dungeon of the Endless est initialement sorti sur Steam en 2014, par Amplitude. Ce studio français spécialisé dans les jeux de gestion dit 4x vous a concocté un gameplay qui combine exploration, Tower Defense, et gestion de ressources et d’artefacts. Six ans après sa sortie sur Steam nous avons droit à une adaptation sur Nintendo Switch, une belle occasion de voir comment a été adaptée cette pépite du jeu indépendant…

Dans Dungeon of the Endless les survivants d’un vaisseau prison s’écrasent sur une planète. Sous l’impact vous voilà dans le dédale souterrain d’une ancienne civilisation. Bien évidemment, vous n’êtes pas seul … et les salles que vous traversés peuvent cacher de nombreuses surprises : trésors, marchands, monolithes de recherche, mais surtout des monstres ! et de différentes sortes !

Seul le module énergétique de votre capsule de survie est encore opérationnel. Celui-ci permet d’éclairer une partie des salles que vous avez explorée. Mais pour ce faire, votre réacteur a besoin d’une matière appelée « brume », disséminée dans l’étage, qui n’est bien évidemment jamais présente en quantité suffisante. Il vous faudra donc gérer au mieux la pénurie, car à chaque ouverture de porte les zones laissées dans la pénombre risquent de générer des monstres.

Pour survivre, vous aurez à trouver l’ascenseur qui ne pourra fonctionner qu’en y plaçant le module énergétique et ainsi passé au niveau suivant. Ce faisant, vous enclenchez une vague d’attaque de monstre…

Chaque ouverture de porte vous donne une certaine quantité de ressources: « industrie » et « science » vous permettant d’acheter des modules et de les faire évoluer, la « nourriture » vous soigne et fait changer de niveau vos personnages.

Dungeon of the Endless offre un très bon dosage entre plusieurs types de jeu. Tout d’abord l’exploration, car vous devez en effet découvrir un maximum de zone pour augmenter vos ressources, mais ceci vous soumet à des attaques de monstre de plus en plus nombreux. Vous pourrez bien sûr vous protéger via des modules de soutiens ou d’attaques, mais pour cela vous devez les développer via des monolithes que vous aurez préalablement découverts (sachant que vos achats ne sont disponibles qu’après trois portes ouvertes…). Enfin, vous devez installer des modules dans certaines zones pour vous protéger ce qui offre un côté Tower Defense.

Dans cette version Switch de Dungeon of the Endless la hauteur de caméra a été placée beaucoup plus en hauteur. Là contre partie est une déperdition des (superbe) graphismes tout en Pixel-Art de la version initiale et qui est maintenant sont plus petit. Pour autant, ce choix apporte une meilleure lisibilité notamment des vagues ennemis qui sont générés dans le donjon (problème récurant de la version Steam/Xbox).

Les commandes et les affichages demandent une petite prise en main, mais l’ensemble a été très bien pensé. Seul petit regret, le tactile est possible, mais n’est pas spécialement pratique du fait de la petite taille des icônes. Il est souvent plus simple de mettre le jeu en pause et d’effectuer vos directives.

Les musiques sont toujours aussi bien et accompagnent au mieux les différentes phases du jeu.

Cette version Switch propose également la totalité des DLC déjà disponible, on doit cependant les débloquer via certaines réussites. Les huit types de capsules de sauvetage à choisir au début sont loin d’être uniquement cosmétiques puisque selon le modèle un certain nombre de paramètres ou d’items sont modifiés dans le jeu.

Vous pouvez également choisir parmi vos « héros » parmi 23 personnages différents. Les programmeurs ont même prévu quelques lignes de dialogue particulières entre certains personnages, à vous de découvrir les associations nécessaires.

Deux modes de difficultés sont proposés, soit « très facile » et « facile » qui sont en fait « normal » et « difficile », donc n’hésitez pas à commencer par le premier mode de difficulté pour vous familiariser avec les différentes mécaniques et pour débloquer des vaisseaux et personnages, mais passez rapidement à la suivante pour avoir un vrai challenge.

Du fait des différents paramètres par le choix des capsules de sauvetage et des personnages, de la difficulté (sachant que chaque mort est définitive), et de la configuration procédurale des donjons, Dungeon of the Endless propose une très longue durée de vie.

Dungeon, Dungeon, Dungeon

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Kuk

Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Dungeon of the Endless

Excellent

Dungeon of the Endless arrive à être particulièrement captivant. À la frontière entre plusieurs types de jeu il développe ses propres mécaniques et vous invite à vivre des aventures qui fourmillent de descriptions souvent drôles et ironiques. Cette version Nintendo Switch se montre assez intéressante. Moins détaillée graphiquement que sur PC/Mac/XboxOne du fait d’un placement caméra un peu plus en hauteur, elle propose une meilleure lisibilité (et la possibilité de jouer en mode nomade assez facilement puisque’on peut sauvegarder à tout moment). Très clairement à conseiller d'urgence à tout ceux qui ne l'avaient pas essayé.