Pro Cycling Manager 2023, la simulation cycliste de référence revient comme chaque année, sans révolution mais avec quelques nouveautés.
Pro Cycling Manager vous entraîne dans le monde passionnant du cyclisme professionnel. Deux modes de jeux principaux s’offrent à vous : gérer une équipe, ou gérer un coureur. Commencez donc par apprendre à gérer la carrière d’un coureur : créez-le à votre image, faites-le intégrer une petite équipe Continental pour qu’il fasse ses classes et monte en niveau, apprenez à gérer des objectifs, l’entraînement et les pics de forme, puis tentez de décrocher un contrat dans une équipe plus huppée. Lorsque vous serez un peu rodés, passez donc à la gestion d’une équipe ! Au-delà de la gestion de tous vos coureurs, vous devrez également considérer les relations avec vos sponsors ou encore l’amélioration de votre équipement.
Une fois que vous avez joué votre rôle de manager dans les coulisses, préparez-vous à devenir le directeur sportif en couse ! Vous allez pouvoir gérer vos coureurs sur la route, comme si vous aviez des petites oreillettes. Prendre des relais, attaquer, garder sa position, ramener des bidons, vous avez le champ libre ! Adaptez votre attitude aux consignes d’équipe, à vos caractéristiques et au terrain bien entendu. En résumé, PCM est un très bon jeu de gestion cycliste ! Cette description est un peu succincte, je vous l’accorde, mais sachez que vous pouvez trouver des tests plus approfondis sur les versions précédentes sur air-gaming ! Le test de l’an dernier par exemple est disponible ici.
Petites nouveautés comme chaque année
Passons à présent au plus important pour ce type de jeu qui sort une nouvelle version chaque année : les nouveautés. Une caractéristique a été ajoutée pour encore affiner les profils des cyclistes et leur performance en course : la note de Moyenne Montagne (MM dans l’interface du jeu). Des coureurs comme Mohoric ou Ganna, capables de passer des petits cols mais limités en haute montagne sont ainsi bien notés en MM. Et par conséquent, certaines épreuves sont identifiées comme étant « de moyenne montagne » comme la Classica San Sebastian. Je trouve cela intéressant, effectivement il y a une différence entre être performant sur une étape alpestre avec des gros enchaînements de cols Hors Catégorie, et une étape dans le Massif Central avec des cols plus courts et moins hauts. Mais la nouveauté la plus impactante à mon sens concerne l’entraînement en mode Pro Cyclist (gestion d’un coureur unique).
Pro Cyclist, le cycliste qu’il vous faut
Dans ce menu complètement modifié, vous allez pouvoir définir vos pics de forme (avec deux niveaux A et B en fonction du pourcentage que vous voulez atteindre) au sein de votre saison. Evidemment il y a un nombre de pics limités, et vous allez devoir également prendre en compte (enfin l’interface vous y obligera) les délais entre deux pics, les montées en charge de l’entraînement et les phases de repos. Pas de panique, votre entraîneur est là pour vous faire une proposition, que vous pouvez utiliser comme base de travail avant d’ajuster votre programme. Et ce n’est pas tout ! Au sein de chaque semaine, vous allez pouvoir gérer ce que vous voulez travailler à l’entraînement (contre-la-montre, sprint…) avec un gros impact sur vos stats et vos possibilités de progression quand vous montez de niveau ! N’oubliez surtout pas de gérer cela, je n’avais pas compris ce point lors de ma première saison et mes level up étaient pour le moins décevants.
Pour finir, d’autres petites améliorations ont été apportées, par petites touches comme toujours. Citons par exemple le classement des cyclistes pris sur les performances des 365 derniers jours comme en vrai, la petite icône qui indique les courses ayant une arrivée au sommet, un nouveau tableau de bord en mode Pro Cyclist avec des indicateurs un peu plus pertinents sur votre carrière, une meilleure interaction avec l‘entraineur (préparation hivernale, entrainement par temps de pluie), de nouvelles musiques sur l’écran de gestion, ou encore la formation de grupetto en course.