Le méconium du jeu vidéo
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le méconium, je vous conseille fortement une recherche google sans le « Safe Search ». C’est assez déroutant, comme notre jeu du jour Mecho Tales. Un jeu de plate-forme mélangeant le Shoot-Them-All. Un mix pas forcement improbable mais à la réalisation douteuse me faisant venir en tête en quelques secondes ce jeu de mot (tout aussi douteux). Un jeu abstrait, sentant vaguement le merdier mal exécuté. Un mauvais jeu indé en somme… mais si ce n’était que ça…
Une perte de temps et d’argent… qui dit mieux?
Comment ai-je pu tomber sur Mecho Tales? Si je l’avais juste croisé sur le store, rien que le design m’aurait mis la puce à l’oreille, et je l’aurais évité moins de temps qu’il ne me faut pour le dire. Mais là, chanceux qu’il est, il m’a pris au dépourvu. En effet, c’est au travers d’une vente LimitedRun que le soft m’a été envoyé. Bêtement, j’ai eu confiance dans le jugement de cette entreprise qui aujourd’hui sort des Editions Collector pour West of Loathing. C’est ainsi que j’ai mis la cartouche dans ma PS Vita… par dépit.
Pour rappelle, Mecho Tales est un mix entre jeu de plateforme et jeu de shoot, l’aspect shoot étant un drone tournant autour de vous et pouvant tirer sur les nombreux ennemis du niveau. L’aspect plateforme lui est mis en avant par des gros blocs absolument dégueulasses servant de plancher. On se croirait revenu dans la fin des années 80, l’air de l’Amiga ou Atari. Ajouté à cela un fond psychédélique vous avez un mélange détonnant de graphismes faits sous substances hallucinogènes.
Ça ne serait pas si grave, si le jeu était attrayant, mais rien n’y fait, le level design de Mecho Tales est absent, et la partie shoot molle, sans vie, sans punch. Pour finir de nous achever, la difficulté est très présente, avec des ennemis presque réactif, enfin bien plus que vous… bon courage pour venir à bout d’un jeu où la maniabilité est votre ennemi…