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Jeu

Fighting Force, le test sur PS1

Avec le remaster de Street of Rage sur les consoles nextgen, on a tendance à oublier que le genre du beat them all était un style très courant sur les bornes d’arcades et système 16 bits. A l’aube de l’année 1997, les développeurs de chez Core Design souhaitaient opter pour un style différent de leur création phare Tomb Raider. C’est ainsi que sortira Fighting Force, le premier BTA (NDR : Beat Them Up) tout en 3D sur PlayStation 1. (aussi disponible sur PSP et PS Vita sur leur store si vous l’avez acheté… sinon dommage)

Parabellum

Tout d’abord, nous allons découvrir un scénario qui tient sur un post-it. Certes, ce type de jeu n’est pas réputé par des histoires à rebondissements et Fighting Force ne dérogera pas à la règle. Vous aurez la possibilité d’incarner, seul ou à deux, quatre personnages : Alana, Mace, Smash et Hawk qui font partis des « fighting force ». Leur objectif sera de protéger le monde de la menace du Dr Zeng.

Certes le jeu est localisé en français mais le jeu ne dispose d’aucun dialogue, de réelles cinématiques ce qui n’aide pas à se plonger dans cette histoire.

Tous les coups sont permis dans Fighting Force

Comme le genre le prévoit, chacun des protagonistes bénéficie d’une palettes de mouvements : pied, poing, combo, projection, font partis du folklore. A cela, chaque combattant aura un coup spécial pour se défaire d’une multitude d’ennemis mais ceci aussi pour effet de diminuer votre barre de vie à chaque utilisation.

D’autre part, l’utilisation de la 3D, à travers les décors, vous permettra de récupérer des armes tels que pistolets, pneus, barres de fer afin de brutaliser vos adversaires ou endommager le décor… On reste donc sur du classique.

Cependant, tout n’est pas aussi rutilant dans la jouabilité. En effet, on peut noter un réel input lag dans la jouabilité lié à une animation raide de votre personnage. Par exemple, pour ramasser un objet et frapper un ennemi, cela vous prendra plusieurs secondes rendant le jeu mou. Ceci vous incitera à abuser dans la touche « Courir » pour ne pas vous ennuyer.

Une 3D maitrisée

Par ailleurs, on peut noter que Core Design maitrisait pleinement cet environnement en 3D à l’ère de la 32 bits. En outre, vous constaterez des graphiques très propres pour l’époque avec une profondeur d’affichage importante. Grâce à cette maitrise, les personnages sont bien modélisés et vous aurez quasiment la possibilité de détruire tous les décors. Malgré le nombre de personnages présents à l’écran, il n’y a quasiment aucun ralentissement ce qui est à signaler.

Un après midi et puis s’en va…

Après quelques bourres pifs, vous viendrez rapidement au bout de 2 heures à la fin du jeu. Certes, vous aurez la possibilité d’accéder aux 7 chapitres et 22 niveaux à travers un système d’embranchement pour augmenter la durée de vie. Néanmoins, le jeu étant tellement redondant ( du fait du genre mais surtout de sa jouabilité) que cela ne vous incitera guère à y revenir. Clairement un jeu qui tombe à plat, comme sa fin.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de VTG

VTG

Vintage, quadra seino marin, père de deux monstres. Biberonné à la ps1 et aux consoles portables, j’oscille entre ma période rétro et les nouvelles technologies. Adepte du troll et du bon mot, j’aime partager mes galéjades.

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Avis sur
Fighting Force

Graphiquement propre pour l’époque, Fighting force a marqué le genre BTA sur PS1. Toutefois, il convient de relativiser car l’absence de scénario, les niveaux monotones rendent le jeu totalement répétitif ce qui est déjà inhérent au genre. Une réelle déception.

►Test
Manoloben

Onitama