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Jeu

Airaki, le test sur GameBoy Color

Airaki est un jeu de match-3, c’est aussi un des titres Gameboy d’une connaissance – Furrtek – aussi auteur de Super Connard. Edité à très peu d’exemplaire, j’ai pu me procurer la cartouche pour mon plus grand plaisir. Très simple à priori, il est inspiré du très célébre Puzzle Quest.

On y dirige un curseur correspondant à la largeur de deux cases, un bouton permet de valider la permutation des deux symboles placés dans ce curseur, l’autre permettant de changer la forme du curseur : passant d’horizontal à verticale et inversement. Comme dans tout Mach3, il sera nécessaire d’éliminer au minimum trois symboles similaires situés côte-à-côte. Si l’on en élimine davantage, c’est mieux encore ! Pourquoi on fait cela? Pour combattre un adversaire bien évidemment, le jeu étant une succession de combat. Plus vous cassé d’icône similaire plus vous faites mal à l’adversaire.

Airaki met donc en scène ce duel entre deux monstres. Jouable en solo, ou à deux joueurs via le cable link. C’est ce mode qui a pris le plus de temps en terme de développement pour assurer une bonne synchronisation. En mode 1 joueurs Airaki propose huit affrontement successif. Pour une durée de vie d’environ trente minute. La replay-value n’est pas mauvaise pour peu qu’on apprécie le genre.

L’affrontement aura la particularité de s’adapter à vos actions sur le terrain. De nombreuses pièces sont disposées aléatoirement sur une grille de 7 par 9 cases : épées, boucliers, fléaux, potions, poings. Bien entendu, elles auront des effets différent. Par exemple, un bouclier divise par deux les dommages subis. Il y a une gestion sous forme de file d’attente des attaques : si l’on enchaîne rapidement l’élimination de symboles, elles seront lancées les unes après les autres.

Graphiquement c’est minimaliste, un timer, un score, et deux monstres qui enchainent les attaques en plus de la grille de jeu. Mais pour du Game Boy c’est honnète. Surtout pour un homebrew.

Airaki propose en début de partie de choisir parmi trois super pouvoir – F, D ou H. Ce super pouvoir sera alors activables quant on aligne des potions S.

  • F signifie Find et permet de trouver une solution automatiquement quand on est bloqué.
  • D signifie Drunk et rend l’ennemi ivre pendant quelques secondes, l’empêchant d’attaquer.
  • H signifie Hammer et transforme les poings en marteau pendant trois coups, provoquant plus de dégâts.

Son découpage en niveaux permet de créer une difficulté progressive. Plus le niveau augmente et plus l’ennemi tape fort et vite. De ce fait, il faudra cravacher pour atteindre et conclure le 8e et dernier niveau du jeu. On ne regrettera que l’absence de musique, faute de temps de développement mais, surtout, d’espace libre sur la cartouche.

A noter que le jeu est compatible Game Boy et Game Boy Color.

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Manoloben

Manoloben

Enfant des années 80, joueur jusqu'au bout des doigts. Si vous retrouvez du Julien Clerc dans ce texte? Bravo! Amateur de RPG (tout type) et clairement fan de Sega. Manoloben reste un touche à tout. GP32, NeoGeo Pocket, N-Gage et aujourdhui Evercade sont passées dans ses mains.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Airaki

Excellent

Certes, je connais Furrtek donc vous pourriez penser que j'exagère, mais franchement ça marche presque aussi bien qu'un Puzzle Quest. Et croyez moi, j'adore Puzzle Quest!