Sega a décidé de remettre au goût du jour quelques-uns de ses grands classiques sur PSP. Après Outrun ou Alien Syndrome, voici venir After Burner : Black Falcon. Souvenez-vous : After Burner avait fait en malheur en 1987 dans les salles d’arcade, puis sur consoles de salon et ordinateurs. Le titre de Yu Suzuki avait séduit le public grâce à son action survitaminée et, surtout, le mode de vue adopté, très impressionnant pour l’époque.
Bien entendu, le titre a pris aujourd’hui un sérieux coup de vieux, et mis à part les After Burner 2 et 3 qui ont suivi, il n’y a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent depuis. A l’exception faite d’un impressionnant mais méconnu After Burner Climax commercialisé en 2006, un titre qui ne sera pas sorti des salles d’arcade.
After Burner : Black Falcon a été développé par la talentueuse équipe de Planet Moon Studios. Ce nom ne vous dira peut-être rien, mais sachez qu’ils ont à leur actif des titres tels que MDK, Giants Citizen Kabuko ou encore Armed and Dangerous sur PC et consoles. Voilà qui nous laissait présager du meilleur pour ce titre PSP.
Le premier point sur lequel nous n’avons pas été déçu, c’est sur la réalisation technique. After Burner : Black Falcon exploite très bien la PSP : c’est beau, c’est fluide, les avions (alliés ou ennemis) ont tous leur propre style et sont identifiables au premier coup d’œil. Au sol, et même si l’animation est très rapide, les textures sont nettes et précises. Planet Moon Studios nous a concocté là un excellent moteur 3D parfaitement adapté au genre. Il y a bien un petit clipping et une certaine confusion lorsque les explosions, nombreuses, recouvrent l’écran, mais rien de bien grave.
La prise en main est aisée, très aisée même. After Burner : Black Falcon se voulant être un jeu d’arcade pur et dur, on va à l’essentiel : un bouton pour la mitrailleuse, deux autres pour les armes secondaires (mais indispensables) : les missiles air et sol. Une fois lockés, il est assez aisé de descendre les vaisseaux ennemis. Au sol, c’est une autre histoire et certains bâtiments ou convois nécessiteront plusieurs salves de missiles. Vous pourrez donner un bon coup de boost à votre avion si vous êtes pris en chasse, ou bien encore effectuer un tonneaux (là, ça ne sert à rien, c’est juste pour le fun).
Scénario bidon, place à l’action
Passons rapidement sur le scénario, qui n’est là que pour justifier les différentes phases d’action : des avions de guerre prototypes sont dérobés à l’armée américaine par un puissant groupe terroriste. Ces derniers ne tardent pas à semer la zizanie et c’est là que vous entrez dans la partie, après avoir sélectionné votre personnage parmi un choix de trois : Sonic, Bull ou Shinsei. Un choix qui n’aura pas d’incidence sur la partie. Ce sont vos performances qui en auront par contre, puisque vous serez grassement payé en fonction de quelques paramètres. Et avec de pactole, vous pourrez vous payer de nouveaux joujoux volants (F-14 Tomcat, F-18 Super Hornet ou bien encore le AV-8B Harrier) et quelques bricoles explosives supplémentaires.
Chose intéressante, After Burner : Black Falcon propose un mode multi-joueurs. Vous devrez alors, en coopération, combattre l’ennemi ou bien vous mesurer a vos amis dans quelques dogfights.