"Un air ludique, un souffle épique, un vent geek"

Jeu

Mercury Meltdown, le test sur PSP

Mercury Meltdown fait suite à Archer Maclean’s Mercury, un jeu d’action-réflexion original et rafraichissant sur PSP. Vous y dirigez toujours une bille de mercure dans des labyrinthes tous plus tortueux les uns que les autres, avoir l’espoir d’arriver au bout sans perdre trop de consistance.

Le développement de Mercury Meltdown a été entaché par le départ inattendu d’Archer Maclean, le « célèbre » directeur de la création d’Awesome Studios. Un départ que les dirigeants de la société Ignition (l’éditeur) ont vite fait de minimiser, en précisant qu’Archer Maclean n’était qu’une vitrine pour mieux promouvoir son premier titre et que ce départ n’altérerait en rien la production de Meltdown. C’est ce que nous allons voir immédiatement.

La première chose qui change, et qui saute immédiatement aux yeux, c’est la présentation graphique. Archer Maclean’s Mercury nous avait habitués à une 3D propre, mais un peu froide. Changement de direction artistique avec ce nouvel épisode : c’est toujours de la 3D, mais légèrement « cell shadée » désormais. Un choix discutable pour certains, mais qui apporte un peu de chaleur au jeu. C’est détaillé et cela foisonne de petits effets graphiques sympathiques. Et, question gameplay, si on a l’impression de contrôler la bille de mercure, c’est en fait le plateau de jeu que l’on incline. Lorsqu’elle est en mouvement et qu’elle se scinde en plusieurs parties, l’effet est saisissant. Elle pourra aussi durcir ou fondre : les sols peuvent se composer de glace, de feu ou tout aussi bien être mouvants (tapis roulants).

Au-delà de la gestion des formes, Mercury gère aussi les couleurs. Vous pourrez ainsi, au passage de bornes prévues à cet effet, colorer votre bille en bleu, rouge ou autre et accéder ainsi à des endroits inaccessibles auparavant. Plus tordu encore, vous devrez parfois la scinder volontairement en deux ou trois parties (voir plus !), les colorer de manière indépendante puis les fusionner afin d’obtenir une toute nouvelle couleur. Un petit schéma des mélanges est constamment affiché en haut à droite de l’écran, afin de s’y retrouver un minimum. Ainsi, il sera par exemple nécessaire de former une bille rouge et une bille verte, afin de pouvoir passer, après mélange des atomes, une porte jaune. Voilà qui donne lieu à des casse-têtes incroyables qui ne manqueront pas de vous arracher les cheveux de la tête à de nombreuses reprises. Pour ne rien arranger, vos devrez parfois faire face à des créatures gloutonnes qui affectionnent tout particulièrement le mercure (un mauvais exemple pour les enfants, ça !) et qu’il faudra fuir.

A l’écoute des joueurs

Autre chose qui change, lorsque l’on se donne un peu la peine d’explorer l’UMD, c’est la richesse des contenus. Lorsque Archer Maclean’s Mercury nous proposait un peu plus de 70 niveaux, ce sont ici pas moins de 160 prises de tête qui vous attendent, partagées entre huit laboratoires. Et ce, sans comptez les niveaux déblocables (deux labos supplémentaires) et, enfin, ceux à télécharger par Internet ! Et croyez-nous, compte tenu de la difficulté (progressive, mais bien réelle) de Mercury Meltdown, il se sera écouté bien une quinzaine d’heures avant d’en voir le bout. Ignition nous avait promis d’avoir été à l’écoute des joueurs pour ce qui est des modifications apportées et, en effet, vous en aurez pour votre argent !

L’un des points faibles du premier épisode était le mode multi-joueurs, peu inspiré, avec un simple mode Ghost. Ce dernier est toujours présent, mais cette fois les développeurs ont mis le paquet avec un mode permettant d’affronter son adversaire en direct et de lui mettre des bâtons dans le blob. Le titre dispose d’une fonction Game Sharing. A noter aussi toute une série de Party Games amusants à débloquer : Rodéo (tenir le plus longtemps possible sur une plate-forme franchement pas accueillante), Metrix (faire éclater les billes de même couleur), Peinture (se déplacer tout en peignant le parcours), etc.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Mercury Meltdown

Excellent

Si vous deviez craquer pour un Mercury, craquez pour le second épisode sans hésiter un seul instant et quitte à payer un peu plus cher. Plus long et plus varié, Mercury Meltdown est tout simplement l’un des meilleurs jeux d'action-réflexion de la PSP.