Proposée à un tarif attractif, la Trust Mydo se positionne comme une souris sans fil silencieuse, fabriquée à 82 % à partir de plastiques recyclés. Sur le papier, elle coche plusieurs cases : ambidextre, légère, polyvalente… Mais qu’en est-il à l’usage ?
Prise en main et ergonomie
La promesse de l’ambidextrie est bien respectée, avec une symétrie qui s’adapte aussi bien aux droitiers qu’aux gauchers. Cependant, la forme bombée, qu’on pourrait surnommer « grosse fesses », n’offre pas un confort optimal. Après un certain temps d’utilisation, des crampes peuvent apparaître, surtout si vous êtes habitué à des modèles plus ergonomiques. Le poids plume de 84 grammes n’aide pas à compenser ce ressenti.
Matériaux et finitions
Ici, pas de surprise : la souris est entièrement en plastique lisse, avec un rendu plutôt cheap. Si les 82 % de plastiques recyclés sont un argument écologique louable, cela soulève une question : est-ce qu’on est prêt à sacrifier le toucher et la qualité perçue pour cela ? La réponse dépendra de votre sensibilité à l’impact environnemental… mais on reste sur une texture glissante qui n’inspire pas confiance sur la durée. Par contre elle est assez silencieuse, certes pas au niveau de certaines Logitech un peu plus cher, mais elle ne se fera pas entendre en meeting.
Performance et fonctionnalités
Le capteur optique fait le job, sans prétention. Le changement de DPI (1000 à 1800) s’effectue facilement via un bouton central, un vrai plus pour ajuster rapidement la sensibilité selon les besoins. La connexion sans fil en radiofréquence est stable, sans latence notable, ce qui renforce la polyvalence de la Mydo, même si elle n’est clairement pas taillée pour le gaming.
Autonomie et alimentation
Contrairement à la fiche technique qui mentionne des piles AAA, la Trust Mydo dispose d’un compartiment pour une seule pile AA. La durée de vie annoncée des piles (6 mois) semble cohérente pour un usage modéré.