Microtrip, sur iPhone/iPad, nous convie à un voyage dans le monde de l’infiniment petit. Blob, vous connaissez ? C’est une petite créature qui vit dans le corps d’une autre, bien plus grande. Mais sa survie ne tient qu’à un fil. Non seulement elle doit être en constant mouvement, mais en plus il lui faut absorber en continu des globules blancs. Prêts à relever le défi ?
Microtrip est un jeu de chute infini, comme nous en avons déjà vu passer des kilotonnes sur iPhone/iPad. Oui, mais ce titre, développé par deux indépendants – Arthur Guibert et Damien Corrado – a quelques arguments à faire valoir. La première chose que l’on remarque, c’est l’évidente bonne humeur qui se dégage du titre. Le Blob est mignon à souhait, les graphismes colorés et l’ambiance sonore bon enfant. On aime !
Puis, lors de la prise en mains, on comprend vite que les concepteurs de Microtrip on ajouté un ingrédient qui le rend assez unique dans son genre : la gestion de la physique des objets, mais aussi de leur consistance. Le Blob est mou, il colle et glisse sur les éléments durs. D’autres sont encore plus étranges que lui, il peut passer au travers et, par la même occasion, ralentir sa course. Très pratique lorsqu’il y a un passage peu évident à négocier. A noter que certains passages sont très étroits, ce qui n’est guère un problème pour Blob : à la manière d’un Sonic, il se glisse dans ces tubes pour des glissades folles (à 60 images seconde) et amusantes, même si l’on ne contrôle rien à ce moment-là. A noter aussi la présence de bonus (des comprimés), dont les effets sont variables : aimant à globules blancs, répulsif pour les virus qui pourraient vous tuer, grossissement façon Rambo pour tout détruire sur son passage…
Microtrip se joue de la manière la plus simple qui soit, par défaut avec l’inclinomètre de votre iPhone ou iPad. On aurait pu craindre que cela manque de précision, mais il n’en est rien, on fait à peu près ce que l’on veut et, lorsqu’on perd, on ne peut s’en prendre qu’à soi-même… et un peu aussi aux développeurs qui, de toute évidence, ont été un brin vicieux par moments.
Le titre présente un unique défaut : il n’y a qu’un mode de jeu, et si différents niveaux s’enchainent, on est obligé de tout recommencer à chaque fois. Pour dire les choses simplement, nous aurions aimé un peu plus de variété (même si les niveaux sont générés aléatoirement à chaque partie). C’est comme ça, lorsqu’un jeu est bon, on a envie de plus. Mais il faut reconnaître qu’à moins d’un euro le jeu, il est difficile de faire la fine bouche.
