PREVIEW – The Legend of Zelda: Link’s Awakening (Switch)

PREVIEW – The Legend of Zelda: Link’s Awakening (Switch)

Lors d’un showroom cet été à Paris, Nintendo présentait quelques démos jouables des jeux de la rentrée.
Parmi eux, Zelda Link’s Awakening, remake du jeu sur Game Boy (l’original de 1993).

Il est quasiment inutile de présenter Link’s Awakening, jeu culte, premier Zelda portable et une aventure immense pour l’époque, bourrée de petits clins d’œil à l’univers Nintendo avec un gameplay non seulement extrêmement fluide mais dynamique. Le genre de jeu qui montrait que le Game Boy n’était pas juste une machine de seconde catégorie mais une réelle console puissante capable de beaux gros sprites sans sacrifier le gameplay (tendance confirmée également par Mario Land 2 ou Wario Land).

Le jeu proposait 8 donjons, une pelletée de secrets (certains mettant en scène des personnages d’autres jeux Nintendo -par exemple les Goombas dans certaines catacombes) un inventaire large et des puzzles fins, ainsi qu’un scénario original où Link se retrouvait échoué sur une île tropicale, Cocolint, recueilli par Marin (sosie de Zelda) et son père Tarkin (sosie de Mario). Il devait trouver le moyen de quitter cette île envahie de monstres et, pour ce faire, se mettre en quête d’un moyen de réveiller le Poisson-Rêve, le « maître » de l’île.

Ce remake ne change fondamentalement pas de l’original, en revanche il a subi un énorme lifting visuel. Il se présente désormais en 3D vue du dessus et les modèles des personnages, très mignons, ressemblent à des poupées en bois. En outre, désormais les différentes régions du jeu ne sont plus constituées de zones carrées entre lesquelles on circule via le « screen flip » employé par Zelda (NES), Zelda GB, Zelda 3 (SNES) ou encore les Zelda Oracle sur GBC. Désormais le scrolling est libre et, excepté en traversant les portes dans les donjons, la zone défile de manière fluide.
Il est intéressant de remarquer que la caméra se focalise sur Link et adopte une espèce de flou sur les éléments les plus distants pour maintenir une sensation de centrage de la caméra (une technique qu’on rencontre aussi dans 3D Dot Game Heroes sur PS3 -d’ailleurs la patte visuelle y fait penser, on a le sentiment de regarder un jeu constitué de pièces en bois, en carton et en tissu, comme quand un enfant s’amuse avec ses jouets ce qui est très agréable).

Au niveau des contrôles on profite évidemment de la manette JoyCon et des nombreux boutons pour naviguer plus confortablement dans le jeu et l’inventaire (ainsi, au lieu d’avoir A et B pour manier l’équipement de Link, on a un bouton pour l’épee, un pour le bouclier, et un bouton pour l’objet d’inventaire -un peu comme Zelda 3). Toutefois, j’ai eu l’étrange sensation que Link bougeait plus lentement que dans l’original. Ces mouvements un peu poussifs ne gâcheront pas le jeu mais ils sont un peu étonnants quand on compare les deux versions. On retrouve les objets spéciaux exclusifs à Link’s Awakening (à savoir le Fragment de puissance, qui permet de marcher vite et double les dégâts, et le Gland du gardien, qui divise les dégâts par deux, chaque fois pour un temps limité).

Les règles de prises de photos étaient strictes, mais on peut quand même voir que le jeu a été généreusement lifté.

Autre nouveauté, le jeu propose un éditeurs de donjons. Durant la partie, on pourra débloquer de plus en plus d’éléments pour créer un donjon personnalité à partir d’éléments du jeu de base afin de prolonger l’aventure de Link, voire défier ses amis à triompher de nos labyrinthes.

Malheureusement la démo ne durait que 15 minutes avec reboot forcé, je n’ai pas eu le temps de beaucoup explorer, mais d’après la démonstratrice, en jouant de mémoire et rushant un peu on pouvait triompher du premier donjon avant la fin du chrono.

Tout est bien fidèle. Ici, je récupère le fragment de cœur dans le puits du village au début du jeu.

En conclusion, si Nintendo prend peu de risques en sortant un remake d’un de ses chefs-d’œuvre portables, il faut reconnaître que le lifting effectué par le studio Grezzo (déjà connu pour les remakes 3DS d’Ocarina of Time et Majora’s Mask) est franchement de grande qualité et qu’il constituera un ajout très respectable à toute ludothèque Switch.

Legend of Zelda: Link’s Awakening sortira sur Switch le 20 septambre 2019.
Les photos ont été prises lors du showroom. Pour respecter les consignes, elles devaient inclure le joueur et l’écran et aucune photo de boss n’était autorisée.

Par Cyclobomber

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