Dracula : Undead Awakening est un jeu PSP Mini, transfuge de l’iPhone (connu sur cette plate-forme sous le nom de iDracula). Il s’agit d’un survival shooter : comprenez par là que, dans la peau d’un chasseur de monstres, vous devrez survivre aux assauts de vagues de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres. A noter que la version PSP inclut toutes les mises-à-jour de la version iPhone.
Oubliez le scénario : il n’y en a pas. On est immédiatement plongé dans le cœur de l’action sans explication. Le pari des développeurs est le suivant : proposer un jeu intense dont la prise en main est immédiate. Les aires de jeu ne sont pas bien grandes, et peu nombreuses. On en compte trois : le cimetière, les terres gelées et le hall du château. Le tout est présenté, bien évidemment, dans une ambiance très sombre et glauque. Le résultat est plutôt réussi, le tout étant souligné par une musique tendance hard rock, lancinante mais « pêchue ». Dommage qu’il n’y en ait qu’une !
Quatre modes de jeux distincts sont proposés : Survival (les créatures arrivent, continuellement, en lâchant des bonus), Rush (on choisit son arme avant la vague et on n’a que cela pour survivre), Wave Attack (survivre à des vagues successives, avec un système d’argent et de boutique) et Super Survival (quelques bonus nouveaux : super bombe, gel du temps, etc.). Question armement de base on est servi : fusil de chasse, lance grenade, arbalète et même une scie circulaire !
Les contrôles sont un peu surprenants de prime abord : on se déplace avec la croix directionnelle, et l’on tire avec les quatre boutons d’action Rond, Croix, Carré et Triangle. Pour tirer en diagonale, il faudra appuyer en même temps sur Triangle et Rond par exemple. C’est un peu déroutant au départ mais, après réflexion, c’est le système le plus pertinent à mettre en place sur PSP, puisqu’il permet aisément de se déplacer dans une direction tout en tirant à l’opposé. Pratique, lorsqu’il faut fuir. C’est-à-dire, presque tout le temps dans Dracula : Undead Awakening !
Et la sauce prend. Le jeu se révèle être vraiment fun, mais pour de courtes parties. On en enchaîne une ou deux en une demi-heure et, hop, on passe à autre chose ! Pour y revenir un peu plus tard. Pour une éventuelle suite, on aimerait un jeu un peu plus consistant en termes de contenus, un héros complètement revu (si les monstres sont très réussis et originaux, notre personnage est lui, très mal animé) et, surtout, un « enrobage » un peu plus consistant pour souligner l’univers abordé, franchement sympa.