Square-Enix et Ubisoft ont eu la « bonne » idée de proposer les adaptations de Final Fantasy 1 et 2 sur PSP de manière séparée et non traduite. Voilà qui a fait grincer des dents beaucoup de joueurs, surtout lorsque l’on sait que la GBA, elle, a eu le droit à une compilation regroupant les deux titres dans et en français. Quel intérêt de se rabattre sur ces versions PSP, pour deux fois plus cher ? Mis à part une résolution étendue et des graphismes légèrement retravaillés (un poil plus jolis que ceux du précédent opus), on cherche encore.
En plus des niveaux inédits de la version GBA, Final Fantasy II sur PSP se voit doté d’un nouveau labyrinthe ainsi que de nouveaux accessoires et d’une galerie d’artworks à débloquer. Tout comme dans Final Fantasy 1 PSP, un bestiaire se complète en temps réel. Une curiosité, totalement inutile, puisqu’on y jettera un coup d’œil que deux ou trois fois dans toute la partie.
Final Fantasy 2 est un peu moins classique dans son déroulement, par rapport au précédent opus. On ne gagne pas de points d’expérience ou de niveaux à proprement parler. Toutefois, vos statistiques se gonflent bien régulièrement au fil des combats. Une fois, il s’agira de vos points de vie, vos points de magie, etc. Les magies gagnent de la puissance au fil de leur utilisation. Et si Final Fantasy 1 avait introduit un semblant de système de jobs, cette notion disparait ici complètement au profit de profils imposés, personnages plus ou moins habiles dans certains domaines.