Wizards Cup : L’auto-battleur de poche qui brille d’ingéniosité
Petite boîte, grands duels. C’est un peu le résumé parfait pour Wizards Cup, ce jeu de cartes miniatures qui tient littéralement dans une poche de manteau. Avec ses dimensions réduites (moins de 10 cm sur 10) et son prix imbattable sous les 10 euros, cette pépite m’a vraiment bluffé par son concept et sa profondeur. Accrochez-vous, on va plonger dans ce tournoi magique où stratégie et adaptabilité sont maîtres mots.
Un tournoi magique qui enflamme la table
L’histoire du jeu est simple mais efficace : vous êtes un grand mage d’une contrée lointaine, invité à participer à un tournoi prestigieux où les meilleurs sorciers de toutes les écoles de magie s’affrontent. Votre mission ? Former une équipe de six mages parmi les 18 disponibles – c’est exactement le même deck pour les deux protagonistes du duel – en sélectionnant leurs pouvoirs et leur ordre d’apparition. Mais attention, la première carte de votre deck sera piochée aléatoirement… par votre adversaire ! Une mécanique maligne qui pimente vos choix dès le début.
Chaque manche se résume à un duel entre vos sorciers et ceux de votre adversaire – sachant que le titre se joue en BO3 ou deux manches gagnantes, mais le jeu ne s’arrête pas là. En plus des forces et faiblesses classiques des écoles de magie (un peu comme un shifumi élaboré), les pouvoirs des mages viennent chambouler la donne. Et croyez-moi, ça change tout.
Des règles simples, une profondeur insoupçonnée
Wizards Cup reprend la simplicité de la bataille tout en y injectant une bonne dose de réflexion. Voici comment ça se passe :
- Les écoles de magie : Chaque sorcier appartient à une école (feu, glace, lumière, obscurité, nature, eau). Certaines écoles dominent les autres selon une hiérarchie précise : par exemple, la lumière bat l’obscurité, mais se fait pulvériser par le feu. Une sixième école, ne peut être battue par aucune autre dans ce shifumi de sorciers.
- La force des mages : Si les écoles n’arrivent pas à départager deux sorciers, on compare leur force (de 1 à 12). Simple mais efficace, ce système oblige à bien réfléchir lors de la composition de son deck.
- Les pouvoirs spéciaux : C’est là que le jeu dévoile toute sa richesse. Chaque sorcier possède un pouvoir unique, classé en trois catégories :
- Instantané : Effet appliqué dès que le mage entre en duel (remélanger sa pioche, affaiblir un adversaire…).
- Permanent : Pouvoir actif tant que le sorcier est en duel (par exemple, augmenter sa force contre certains types d’ennemis).
- Dormant : Ces effets se déclenchent uniquement si le sorcier est envoyé dans la fosse des mages battus, rendant même les défaites tactiques.
15 minutes de réflexion intense
Les parties durent environ un quart d’heure, mais croyez-moi, c’est loin d’être un jeu à prendre à la légère. J’ai été surpris par la profondeur tactique, notamment dans les ajustements entre les manches. Après chaque manche, vous avez la possibilité de remplacer un seul sorcier de votre équipe et de réorganiser l’ordre de vos duellistes. C’est là que l’expérience et la lecture du jeu adverse deviennent cruciales.
Un exemple concret ? Lors d’une partie avec Christophe (oui, Tofopolis, tu es dans cet article), il avait opté pour un sorcier de l’ombre avec une force colossale. Impossible à battre sauf avec un mage de la lumière, mais évidemment, il avait anticipé et ajusté son deck. J’ai fini par trouver une parade en modifiant mon équipe au fil des manches, mais ce genre de retournement de situation rend le jeu vraiment captivant. (Oui Christophe dans mon article c’est moi qui ait gagné :D)
Un jeu tout terrain
Le format mini de Wizards Cup est un énorme plus. La boîte tient littéralement dans une poche (testé et approuvé avec mon manteau d’hiver), et il ne nécessite aucun setup particulier. Une table ou même un coin de bureau suffit pour jouer. Ce côté pratique m’a permis d’enchaîner les parties partout : au café, dans le train, ou même chez des amis entre deux grosses sessions de jeux.
