Cher lecteur, si vous avez cliqué sur ce test, c’est que vous êtes un tantinet intéressé par le basket. Les jeux sur la base de licence NBA sur consoles nextgen sont nombreux tel que NBA 2K ou NBA Live. Toutefois, il fut un temps où le basket était lié à l’univers arcade par des jeux comme NBA Jam, Streets Hoops ou encore Virtua NBA. C’est donc tout naturellement que Bit Fry game studios a décidé de s’emparer de ce style de jeu pour le porter sur la nouvelle entité de la pomme à savoir l’Apple Arcade. Etudions Ultimate Rivals : the court et rentrons dans le money time…
NBA Jam à la sauce panini, ça donne Ultimate Rivals : the court
Comme je l’évoquais, UR : The Court est très fortement inspiré de NBA Jam à savoir un jeu à 3 contre 3. En effet, son ancêtre utilisait une vieille recette à savoir un jeu rapide, bourré de coups spéciaux et différents moyens d’augmenter son score par des règles totalement différentes du vrai basket. Différents modes sont possibles : partie rapide / défis / modes / etc.
Tout d’abord, dans le cadre d’un match, plus vous réussirez à enchaîner les paniers plus votre score se multipliera. De plus, vos enchaînements vous permettront de débloquer in game un coup « Ultra » un peu comme un coup spécial (par exemple : ballon furieux, coup de batte,etc…)
Stratosphérique
Une fois le match fini, la manière dont vous avez joué et gagné vous permettra de débloquer de l’argent. Cet argent vous sera utile pour acheter de nouvelles stars, à la façon d’un album panini, pour améliorer votre équipe et ainsi créer l’équipe ultime. Ce n’est pas moins de 130 stars du monde du sport, principalement américain, issus de la NBA, NFL, NHL que nous propose Ultimate Rivals : the court (dont la majorité est inconnue pour nous à de rares exceptions). Par exemple, le joueur de Hockey wayne gretzky, la footballeuse Megan rapinoe, ou encore l’athlète Yao Ming,etc…
Comme de nombreux jeux de l’Apple Arcade, le joueur est incité à réaliser un défi quotidien avec différents degrés de difficultés et challenges à réaliser pour récupérer des points. Dans la partie « modes », il vous faudra gagner 6 matchs consécutifs pour débloquer également une légende.
Cette incitation à jouer serait louable si l’objectif était intéressant, ce qui n’est pas le cas…
Tout ce qui brille n’est pas or…
Graphiquement, le jeu est assez propre malgré un aliasing très prononcé. On reconnaîtra parfois quelques stars connues. Toutefois, cette protubérance d’effets graphiques lumineux, accentuée par une caméra aux fraises et une faible lisibilité du ballon, rendra les matchs complètement fades et brouillons…La ou des classiques comme streets Hoops en arcade vont placer judicieusement des effets graphiques, UR the court lui ne misera que sur une plastique rutilante.
Quant à la jouabilité de Ultimate Rivals : the court, elle est intuitive en tactile car elle n’utilise que 3 boutons. En attaque, cela se résume à la passe, au tir et à la fonction Turbo. A contrario, en défense, vous aurez accès au saut, au turbo et à la tentative d’interception. Là où le concept se complique nettement c’est que cette jouabilité, bien que simple, se révèle laborieuse tant en tactile que manette en main. Cela est accentué par une multitude d’effets graphiques rendant l’action totalement confuse rendant ainsi l’ensemble totalement soporifique…
